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Cette VAZ-21102 était la première voiture de la mère de Maxime, et lorsque celle-ci a acheté une nouvelle voiture, il est devenu évident qu'il n'y avait aucun intérêt à revendre la « Deciatka ». La famille a décidé d'attendre que Maxime obtienne son permis de conduire pour lui confier la voiture. C'est ainsi qu'après avoir obtenu son précieux sésame, le héros de notre histoire s'est retrouvé au volant d'une VAZ. Mais très vite, l'âge de la voiture s’est fait sentir.

Après quelques milliers de kilomètres, le moteur d'usine a rendu l’âme et Maxime s'est fixé pour objectif de construire une « voiture de rêve » par le remplacement du moteur à 8 soupapes par un 16 soupapes, par l’ajout d’un turbocompresseur, le remplacement de la boîte de vitesses, l’amélioration de la suspension, des freins et d'autres éléments.

Grâce à un ami proche, Maxime disposait d'un garage où la voiture a été transportée. Les travaux ont commencé par un démontage et mise à nu de la carrosserie. Dans le même temps, il a été possible d'étudier en profondeur la « Deciatka ». A l’époque, son statut d'étudiant ne lui permettait pas d'accumuler rapidement l'argent nécessaire à la restauration et à la transformation de la voiture, et le premier grand bond en avant a été fait grâce à l'aide de ma mère : elle lui a donné la première somme nécessaire au démarrage du projet.

À l'issue des travaux, qui ont duré quatre ans, la « Deciatka » s'est transformée en voiture de sport pour participer aux épreuves du championnat Lada Time Attack Cup (LTAC), avant de devenir l’un des promoteurs de ce championnat en participant à des expositions et à toutes sortes d'événements en tant que voiture promotionnelle du LTAC.

Sous le capot de la voiture se trouve le moteur, assemblé par Le spécialiste de Koursk - Ivan. Le bloc prélevé sur une Kalina a été réalésé. Il a installé un vilebrequin standard de 75,6, des bielles de VAZ-2110 et des pistons STI forgés ont été placés dans le bloc. Le tout a été recouvert d'une culasse modifiée de Priora, avec des soupapes en acier résistant aux hautes températures, des rondelles allégées et des arbres à cames Nouzhdine 8.⅛.5.

Un collecteur ClubTurbo a été monté, un turbocompresseur TD05-16G a été installé ainsi qu’une ligne d’échappement personnalisé de 63 mm de diamètre et des composants Fox. Un filtre Ramair Proram est installé à l'admission, l'air est refroidi par un refroidisseur intermédiaire et une soupape de décharge HKS SQV IV - avec un son caractéristique et magnifique - les injecteurs Siemens Deka 630cc et une pompe à carburant AEM 340 l/h complètent le tout… Le système d'allumage de l'Audi R8 et le boîtier électronique Janvar 7.2» ont également été installés.

Pendant le rodage, les clavettes du vilebrequin étaient constamment cisaillées, c'est pourquoi des engrenages et une poulie de vilebrequin ProCar ont été installés ultérieurement, et un embrayage à roue libre INA a été installé sur l’alternateur, ce qui a permis de résoudre tous les problèmes liés au mécanisme de synchronisation. Quant au système de refroidissement, il est d'abord resté standard, mais plus tard, la « Deciatka » a reçu un radiateur AJS. Un radiateur de refroidissement d'huile est également monté, grâce auquel la température de l'huile ne dépasse pas 115 degrés, même en pleine chaleur sur la piste.

Lors de la mise au point de la voiture, il a été possible d'obtenir un graphique de puissance fiable à partir de 3,500 tr/min et jusqu'à la coupure à 8,500 tr/min. Mais avec 1,8 bar de suralimentation, la puissance s'est arrêtée à 350 ch et 430 Nm. A ce stade, on n’obtient pas mieux. Il est toutefois possible d'augmenter encore la puissance du moteur, mais cela nécessite un calculateur différent et, à priori, un injection d'oxyde nitreux.

Avec une telle puissance, la boîte de vitesses standard est une véritable plaie. Trois boîtes de vitesses ont déjà été refaites, une autre a cassé pendant la mise au point. C'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Grâce à Mikhaïl Piskarev, le champion RDRC 2022 en classe Club Turbo, la « Deciatka » a été équipé à la fin de la saison dernière d'une boîte de vitesses E56-07C provenant d'une Toyota Celica ST202. La voiture a également été équipée d'un blocage de différentiel, d'arbres de transmission modifiés, d'un arbre intermédiaire, d'un kit d'embrayage à double disque Tilton, d'une commande à cable avec déverrouillage hydraulique. Bien sûr, la boîte de vitesses standard conçue à l’identique était sensée tenir…

Après avoir monté la boîte de vitesses de la Celica. Maxime a oublié tous ses problèmes de transmission. La voiture peut rouler à plein régime sur n'importe quel rapport sans crainte de finir la journée avec une barre d’attelage. Si l'on en croit les mesures au GPS, la vitesse maximale de cette « Deciatka » est de 275 km/h à 8,500 tr/min.

Il y a donc de la puissance, il y a de la vitesse, mais comment contrôler tout cela ? Lors de l'assemblage de la voiture, un berceau avant, des triangles, des entretoises et des coupelles AutoProduct ont été installés, et une poutre de Priora avec barre de torsion soudée, ainsi que les plaques de carrossage à 2,5 degrés ont été montées à l'arrière. Des amortisseurs réglables Koni Sport et des ressorts Eibach Sportline de -50 mm ont été choisis.

Mais même cela n'était pas suffisant, à la fois en termes de maniabilité et d'un point de vue visuel, car une voiture de sport se doit d'être basse. C'est pourquoi, plus tard, la voiture a été équipée d'un ensemble de suspensions à vis BC Racing, et les jambes de force arrière ont été remplacées par des TechnoMaster. En conséquence, la voiture a une apparence élégante et une maniabilité presque parfaite - presque comme un kart de course.

Le freinage est assuré par des étriers à quatre pistons provenant de Mazda RX-7 à l'avant et des disques Audi à l'arrière. La voiture est montée sur des jantes forgées SMK Aviotechnology D18, chaussées de pneus Bridgestone Potenza Adrenalin RE003 en 195/50 R15.

En ce qui concerne l'extérieur, les ailes avant et le capot standard ont été remplacés par des éléments en plastique. L'intérieur a été partiellement démonté pour réduire le poids : un volant Vento Vendetta S et des compteurs Depo ont été installés (ils affichent la pression de turbo, la température d'huile, des gaz d'échappement et d’eau, ainsi que la pression de l'huile), les sièges standard ont été remplacés par des semi-baquets Recaro SR3 provenant d’une berline Mitsubishi Evolution IV avec des harnais de sécurité à quatre points (conducteur - Stand 21, passager - Sabelt). Plus tard, il a décidé de monter, peut-être, l'élément le plus controversé selon les normes du sport automobile - un toit ouvrant à commande électrique ! Mais, le confort est également important.

Maxime a effectué tous les travaux sur la voiture, à l'exception de l'assemblage du moteur et de l'installation de la boîte de vitesses Toyota, tout seul dans son garage. Parfois, il est aidé par des amis : « En créant ma « Deciatka », j'ai toujours été guidé par le principe suivant : un maximum de pièces détachées d'origine. Ce qui est agréable, c'est que la voiture ne plaît pas seulement à moi, mais aussi à ma mère, qui a cru en ma force et m'a soutenu au début de mon parcours, ce dont elle est très reconnaissante. Elle s'intéresse toujours au sort du projet. En ce qui concerne l'entretien de la voiture, je pense que la chose la plus importante est, comme je l'ai dit, l'utilisation de pièces d'origine, d'essence avec indice d’octane 100 et de consommables de qualité tels que l'huile, l'antigel et d'autres liquides. Le projet n'est d'ailleurs pas encore terminé. L'achèvement idéologique de la construction prévoit l’élargissement de la carrosserie, l'installation d'une transmission intégrale reprise d’une Toyota Celica GT-Four, la rénovation de l’intérieur et un moteur de 500 ch. Je veux que la « Deciatka » participe à autant d'événements que possible et qu'elle apporte de la joie à moi et aux autres ».

Lu sur : https://auto.mail.ru/article/89989-kak-i-zachem-postroit-byistruyu-desyatku/
Adaptation VG