Les Lada commencent à rouiller après un an, les meilleures Lada ne sont envoyées qu’à l’étranger et d'ailleurs les meilleures Lada ont été faites à l’époque de l’URSS… Ces affirmations ne sont que des mensonges et des mythes auxquels il est temps d’arrêter de croire. Voici les plus courantes et nous avons décidé de les démonter.
1) Seuls les pauvres achètent des Lada !
C’est une affirmation qui ne manque pas d’audace. Celui qui dit cela offensera près de 30 millions de personnes, soit le nombre de voitures produites par le constructeur russe depuis sa création. En général, nombreux sont ceux qui ont eu le choix entre une Lada et une voiture d’une autre marque (y compris une marque étrangère) et ils ont fait le choix de la Lada. Beaucoup de gens achètent par exemple une Lada 4x4 qu’ils appellent Niva par habitude (NDT : quand la Niva ne s’appelait plus Niva). Une bonne voiture de l’avis de beaucoup...
2) Les Lada sont assemblées sur une chaîne datant des années 1970 et c’est pourquoi leur carrosserie n’a pratiquement pas changé.
Au long de son histoire, la production du constructeur de Togliatti a été modernisée à plusieurs reprises. La dernière mise à niveau importante date de 2019 avec l’introduction de nouvelles plateformes. De nouveaux robots de soudure ont été mis en service cette année-là sur la chaîne.
La longueur totale de la ligne de soudage a été raccourcie de 500 mètres ce qui a eu un impact favorable sur la qualité et sur le temps de fabrication. De nombreux robots d’assemblages ont été ajoutés ce qui permis également de stabiliser le cycle de production.
3) Aucune voiture ne passe au contrôle qualité.
Aucune production n’est possible sans contrôle qualité. Le contrôle s’effectue à chaque étape du processus de fabrication : à la fonderie, à l’extrusion, à l’emboutissage, à la soudure, à la peinture. Le moteur et la boîte de vitesses sont testés séparément. Tout ceci est suivi informatiquement et n'offre pas place à l’erreur.
Chaque voiture passe par un parcours d’obstacle. Bordures de trottoir, ralentisseur, virage, irrégularités, chemin de terre. L’essai sur piste se fait à des vitesses allant jusqu’à 150 km/h.
4) Les meilleurs Lada sont envoyées à l’étranger.
Quand le pourcentage d’assemblage manuel était plus élevé, la qualité des voitures était tout à fait différente. Et il est vrai que les modèles de qualité « supérieure » étaient destinés à l’étranger. Désormais, la production est complètement automatisée et créer une ligne séparée pour un meilleur assemblage serait stupide et non rentable !
5) La Lada rouille en quelques années.
Chez AvtoVAZ, ce sont exactement les mêmes matériaux qui sont employés pour produire la carrosserie que dans d’autres usines. Les caisses sont galvanisées à froid et apprêtées. Sans cela, une voiture ne verrait pas le jour. Les Lada produites aujourd’hui sont différentes des voitures que l’on appelait auparavant Jigouli. Le nom de Jigouli a été abandonné par la marque dans les années 1990. Il faut arrêter d’appeler les Lada des Jigouli !
Les Lada sont des voitures d’un tout autre niveau. L'étiquette qui reste accrochée aux modèles actuels - assemblage de mauvaise qualité et autres remarques de ce genre - est insultante. Les Russes qui les achètent aujourd’hui conduisent des voitures confortables et prennent plaisir à les utiliser au quotidien. Et pendant des années.
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Adaptation VG