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Pour les uns, le nom Lada vient du bateau que l’on trouve sur l’emblème des voitures VAZ. Pour d’autres, il vient du prénom slave Lada. Ce nom a été inventé pour l’exportation car le nom de Jigouli était dissonant et difficile à prononcer pour les étrangers.

Le « Я »  en italien : L’usine automobile de Togliatti a été construite avec les Italiens et les emblèmes des premières voitures ont été fabriqués en Italie. Sous la célèbre ladia se trouvait le nom de la ville, dans lequel les Italiens ont mis le « R » latin à la place de la lettre russe « Я ». L’erreur a été rapidement corrigée. Il n’existe que 30 copies de cet emblème rare.

Cela ne sonne pas bien : Les Lada sont importées depuis longtemps en Finlande. Lorsque la Kalina est apparue en 2004, les Finlandais se sont intéressés à la nouveauté mais ont demandé à trouver un nom différent car Kalina se traduit en finnois par « claquement ». Par conséquent, il a été décidé de ce limiter à l’indice du modèle (VAZ-1117, VAZ-1118 et VAZ-1119). Si AvtoVAZ n’avait pas voulu importer la Kalina en Finlande, nous n’aurions jamais su comment se traduit ce mot en finnois !

Le monstre du désert : Le prototype de course Lada Samara T3, fabriqué en 1989 pour le rallye Paris-Dakar n’avait que les poignées de portes, les optiques, le pare-brise, les contours de carrosserie et, bien-sûr, les logos en commun avec la « Vosmerka » habituelle. La transmission intégrale et la boîte de vitesses du prototype provenaient de la Porsche 959 qui a remporté le Dakar en 1986. Le six cylindres boxer de 3,6 litres de Porsche Carrera développait jusqu’à 400 ch et consommait une grande quantité d’essence. Par conséquent, la voiture avait cinq réservoirs pour capacité totale de 390 litres.

Premières expériences : Le champion de Formule 1, le Finlandais Kimi Räikkönen, a déclaré que sa première voiture était une Lada, que lui avait donné gratuitement un ami de la famille : « C’était une bonne voiture, elle n’est jamais tombée en panne… Bien que mon père et moi avons changé le moteur. Et les freins n’étaient pas bons, même si cela n’était pas critique pour une première voiture. Je l’ai conduite longtemps puis je l’ai vendue à un ami ». Kimi n’a pas précisé quel était le modèle en question mais ses fans sont persuadés qu’il s’agissait d’une VAZ-2108.

Le Colombien Juan Pablo Montoya a justement commencé sa carrière de pilote sur une Samara. Il a participé au championnat de Colombie de rallye au volant d’une VAZ-2108 VFTS assemblée par la Fabrique de Moyens de Transports de Vilnius sous la direction du célèbre pilote de course soviétique Stasis Brundza. Plus tard, une Lada Eva de 300 chevaux a été créée sur cette base.

La Niva a connu sa perestroïka : En 1987, le célèbre designer allemand Luigi Colani a présente un projet conceptuel basé sur la Niva, qui s'appellait... Lada Gorbi. Rappelons que Gorby était le surnom occidental de Mikhail Gorbatchev, le premier et dernier président de l'URSS, qui avait annoncé le début de la perestroïka le 23 avril 1985 au plénum du Comité central du PCUS.

Le prototype était intéressant non seulement pour son design futuriste, mais aussi pour son moteur de 200 chevaux et pour le châssis à quatre roues motrices et directrices lui offrant une excellente maniabilité. Mais ce projet n'a pas été au-delà du concept.

Un prince en Niva : Le « Prince Noir » était le nom d’un pick-up original fabriqué sur la base de Niva en 1994 par Mega-Lada. Au Salon de l’automobile de Moscou en 1995, il fut l’une des principales attractions mais il n’est jamais entré en production. Il est intéressant de noter que la voiture a survécu jusqu’à nos jours et sert de publicité pour un restaurant de Togliatti.

La Jigouli branchée : A la fin des années 1970, VAZ a fabriqué un lot expérimental de voitures électriques basées sur la VAZ-2102 qui devaient être utilisées lors des Jeux Olympiques de 1980. Mais en raison de leur faible autonomie (jusqu’à 130km), d’un temps de charge important et du coût élevé des voitures, le projet a été abandonné. Plusieurs d'entre-elles ont servi au début des années 1980 à l’Usine automobile N°34 de Moscou et dans un bureau de réparation d’appareil électroménagers en Ukraine.

Les exploits de la Niva : En 1999, la Niva a roulé à l’altitude de 5,726 mètres au-dessus de la mer sur le plateau tibétain. La même année et un an plus tard, un snegokhod March basé sur la Lada Niva a conquis à deux reprises le Pôle Nord.

Premium de masses : Une légende veut que la plus chère et la plus prestigieuse des Jigouli a reçu une calandre massive et des phares rectangulaires copiés du produit phare du plus grand constructeur allemand, la Mercedes-Benz Classe S (W116). Mais regardez la photo : la similitude est très lointaine. Certes, ma première voiture (une VAZ-2107 donc) avait des rétroviseurs de W116 et des enjoliveurs en plastique avec l’étoile à trois branches…  mais à l'époque Mercedes était le modèle principal des fans de tuning.

Les poignées de portes : La Porsche 924 et la VAZ-2108 ont les mêmes poignées de porte. Ce n’est pas une coïncidence car ce sont vraiment les mêmes ! Le fait est que Porsche a participé au projet Gamma en finalisant la traction avant qui s’appellera plus tard VAZ-2108. La voiture a reçu un certain nombre de solutions conçues par Porsche, en particulier ces poignées de portes. A noter que cette pièce été dessinée par Anatole Lapine, à l’époque directeur du centre de style de Porsche. Né en Lettonie, sa mère était russe et son père était allemand.

Lu sur : https://www.zr.ru/content/articles/926822-oshibka-na-ehmbleme-lady-kotoru/
Adaptation VG