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En 2019, le constructeur russe n’a pas été boudé par le public. Ce sont les statistiques qui le confirment. Entre janvier et novembre, Lada était le leader des ventes en Russie avec 259,000 ventes suivi par Kia. Le coréen était même loin derrière. Mais quand on regarde les chiffres modèle par modèle, l’ordre était aussi respecté avec la première place pour la Vesta et la seconde pour la Rio. La différence n'était toutefois presque pas perceptible.

Malgré ces chiffres, certains reprochent aux journalistes de faire trop l’éloge de la Vesta et s’il y a des gens qui racontent l’avoir revendue au bout d’un an pour racheter une vieille japonaise, d’autres vous diront que la Vesta est vraiment une très bonne voiture. La Vesta mérite-t-elle sa première place pour les ventes en Russie ? Sans aucun doute si on dresse ses indéniables qualités.

Une voiture qui fait écho. Cette voiture a suscité beaucoup d’émotion auprès du public. Pour la première fois, Lada semblait proposer un modèle pouvant être mis sur un pied d’égalité avec la concurrence. Et sans dire si c’est la vérité ou pas, on peut se rappeler ce qu’ont pu raconter les acheteurs des toutes premières Vesta : « Tout le monde nous regarde et se retourne, les agents de la circulation nous arrêtent pour poser des questions sur la voiture ».

Le prix. Même si maintenant ce n’est pas si évident car chez VAZ on a décidé de commencer à gagner de l’argent. Il y a un an, il ne fallait mettre que 615 mille roubles pour une version Comfort Image dans laquelle on trouvait tout d'une voiture dans l’air du temps. Maintenant, cette version coûte 670 roubles en 1,6 litre avec boîte manuelle. L’équipement comprend les radars de stationnement, les 4 vitres électriques, le pare-brise chauffant, une « balalaïka » avec la fonction radio et le Bluetooth, le régulateur de vitesse, un volant multifonction et d’énormes jantes de 16 pouces. Convenez que c’est riche… surtout au prix où c’était vendu l’an passé.

La plateforme. La voiture est construite sur la base Lada C conçue depuis 2004. Elle fait donc partie du segment C et c’est la raison pour laquelle elle se révèle si imposante à côté de ses concurrentes. Son habitacle est vraiment spacieux et sur la route elle a de la prestance surtout à côté de la Polo ou de la Solaris avec leur carrosserie étroite. Quand on s’installe dans la Polo en descendant de la Vesta, on sent la différence.

Le choix. Berline, break, berline sportive, berline pour la datcha, break pour la datcha. Qui d’autre offre un tel choix sur le marché russe ? Et tout ce choix donne envie d’aller voir de plus près. Et même si ce n’est pas une vraie sportive et que la tout-chemin manque un peu de capacités, il y a plus important. Elles donnent sensation que... Et ça marche.

L’approche. Les gens qui se sont occupés du projet ont bousculé les choses. Steve Mattin a montré qu’il est capable de dessiner une Lada agréable et  sympathique. Bo Anderson, même s’il n’est plus là, avait réussi à remettre de l’ordre dans l’usine. Il a refait rouler les hauts dirigeants de l’entreprise dans des Lada et installé des douches pour les ouvriers avec l’argent de la revente des Mercedes et BMW dans lesquelles ils roulaient. On a été en mesure de dire que le produit ne pourrirait pas après cinq ans et on a enfin fait un pas en direction du client et même si la boîte fait toujours autant de bruit et que la boîte robotisée… Non, nous n’en parlerons pas puisque cet article est là pour parler des qualités de la Lada Vesta !

On ne vous dira pas que les Russes n’ont plus à se tourner vers les voitures coréennes, mais le marché a forcé VAZ à se tourner légèrement vers l’acheteur. Et force est de constater que les gens ont sorti leur porte-monnaie pour acheter la Lada Vesta.

Lu sur : https://zen.yandex.ru/media/avtomaniya57/pochemu-lada-vesta-pokupaiut-5-neosporimyh-preimuscestv-5bfd68c2dde28b00aacce470
Adaptation VG

Tag(s) : #Lada, #Vesta, #Marché