En ce début d’année 2021, en Russie, deux nouvelles ont secoué le monde de l’automobile : UAZ a « gelé » son projet sensationnel de « Prado Russe » et Lada utilisera désormais la plateforme CMF-B pour tous ses modèles. Selon les experts du portail 74.ru, tous ces éléments sont les signes avant-coureurs du fait que, dans une proche avenir le concept de « national » sera incorrectement appliqué à l’industrie automobile russe.
Le pays semble connaître une situation identique à celle qui s’était déroulée au tournant du siècle dernier et dans le début des années 2000 quand la production des Moskvitch s’était définitivement arrêtée, que la Volga avait été abandonnée, etc… Seules les Usines Automobile de la Volga (Lada) et d’Oulianovsk (UAZ) avaient continué à produire des voitures particulières. Aujourd’hui, on s’oriente vers la situation où les deux derniers constructeurs nationaux ne vont continuer à exister que comme « marque de fabrique ». Leurs usines vont devenir de simples sites de production, loin de leur gloire passée où elle était le symbole de l’industrie soviétique, puis de l’industrie automobile russe.
UAZ a tout d’abord abandonné le développement de son crossover 3170 pour se concentrer sur le « Prado Russe » avant de revenir à son Patriot… AvtoVAZ va être de plus en plus lié à la marque low-cost Dacia… avec le soutien de Renault.
Ce grand roque va faire quitter les plateformes VAZ traditionnelles de la chaîne de montage. Elles vont être remplacées par l’architecture CMF-B que l’on trouve sur la nouvelle Nissan Juke et deux modèles de Dacia (les nouvelles Logan et Sandero). Dans à peine quelques années, les Niva et Granta objectivement obsolètes feront partie de l’histoire et les ingénieurs d’AvtoVAZ n’auront plus qu’à adapter le châssis français aux attentes du consommateur russe...
Affaire à suivre,
Lu sur : https://carsweek.ru/news/News_in_the_world/1224334/
Adaptation VG