A une époque où les voitures n’étaient pas encore aussi avancées qu’aujourd’hui et où les réparations étaient coûteuses ou tout simplement impossible par pénurie de pièces, les automobilistes soviétiques avaient recours à quelques astuces pour ne pas rester bloqués au milieu de nulle part.
Certains de ces trucs et astuces peuvent encore être utiles avec les voitures modernes remplies de toutes sortes de systèmes d’assistance à la conduite.
Essence et huile :
A l’époque soviétique, quand les hivers étaient froids et les rues couvertes de neige, chaque matin était une véritable loterie. Si la nuit avait été féroce, le moteur pouvait ne pas démarrer. Et ce n’était pas du tout parce que la batterie s’était déchargée du jour au lendemain (et reparlerons de celle-ci un peu plus bas).
Le fait est qu’à cette époque les huiles n’étaient que minérales. Les huiles synthétiques auxquelles nous sommes habitués aujourd’hui n’avaient pas encore été inventées. Lors des gelées sévères, l’huile minérale non seulement s’épaissit mais cristallise. Pour cette raison, elle ne peut normalement pas être pompée à travers les canalisations d’huile, la pression n’est pas suffisante et le moteur ne démarre pas.
Pour ne pas rester en rade le matin, avant de rentrer à la maison, on versait un verre et demi d’essence à travers le bouchon de remplissage d’huile et on laissait le moteur tourner comme ça pendant une minute. Le lendemain matin, l’huile n’avait pas gelé ce qui permettait au vilebrequin de tourner plus facilement et à l’huile de circuler dans le moteur. Et, comme l’essence s’évapore bien, les vapeurs remontaient dans les cylindres où elles enrichissaient encore le mélange. Le moteur était donc plus facile à démarrer.
Échelle de corde :
Parfois on pouvait trouver une échelle de corde dans le coffre de la voiture du conducteur soviétique. Elle pouvait l’aider à sortir d’une congère ou de la boue si la voiture était bloquée. Une extrémité de l’échelle de corde était attachée à un arbre ou à un poteau et l’autre était attachée à un trou dans un des jantes. Une méthode à deux balles mais qui marchait à tous les coups et permettait de se sortir des situations les plus difficiles.
Aspirine et bout de fil :
Auparavant, les batteries au plomb étaient largement utilisées dans les voitures. Elles n’avaient pas la fiabilité et la durabilité inhérentes aux batteries alcalines ou lithium-ion modernes. Trop souvent, elles laissaient tomber leurs propriétaires.
Comme n’importe quelle batterie, les batteries plomb-acide fonctionnement par une réaction chimique. Des personnes bien informées, prenaient un paquet d’aspirine, émiettaient les comprimés et les jetaient par paire dans chaque cellule. Il n’était pas nécessaire d’attendre les effets : l’action du médicament revitalisant commençait presque immédiatement et pouvait durer 2-3 heures.
Une autre façon de faire revivre la batterie est plus connue aujourd’hui, mais la mettre en pratique n’est pas toujours possible en raison des caractéristiques structurelles des voitures modernes. Les conducteurs expérimentés savent raccorder des batteries avec littéralement n’importe quoi. S’ils ont un peu de fil, ils raccordent au moins les « plus » et le « moins » est raccordé à du métal ordinaire comme par exemple le pare-chocs de la voiture d’à côté. Mais, le fait est qu'avant les pare-chocs étaient alors en acier et non en plastique comme c’est la norme de nos jours. Donc, avec une voiture moderne, cette astuce ne fonctionnera pas.
Sel :
Il est le moyen le plus évident pour lutter contre l’humidité élevée dans une voiture. Un simple sac de sel a la capacité d’absorber l’humidité. Si l’hiver pendant la nuit le pare-brise givre à l’intérieur, cela signifie que l’humidité est trop élevée.
Pour éviter que cela ne se produise, un sachet de sel était placé sous le pare-brise pour lutter contre la formation de condensation. Et certains conducteurs essuyaient aussi leur pare-brise avec ce type de sachet.
Lu sur : https://quto.ru/journal/articles/khitrosti-i-laifkhaki-sovetskikh-voditelei-ot-lestnicy-do-aspirina.htm
Adaptation VG