Plus besoin d’huile, d’antigel, de filtres ou de bougies d’allumage ! Avec 8 kunas, il suffit de recharger la batterie, ce qu’il fait pendant 5 heures dans son garage. Et ensuite il peut rouler 100 km !
Il rêve de la voiture électrique depuis qu’il tout jeune. Plus précisément depuis qu’il a vu en 1983 dans la revue Sam un article sur une Zastava Fico transformée pour rouler à l’électricité explique Roman Sajko (53 ans) de Zagreb, fier propriétaire de deux Trabant électriques !
Ingénieur de formation, il n’a jamais eu de contact avec l’électrotechnique mais cela ne lui a pas empêché de réaliser son rêve de lycéen. Sa première Trabant, il l’a achetée en 2004 pour 600 kunas. Il lui a fallu trois ans pour la transformer en voiture électrique. La seconde, il l’a achetée en 2012 également pour 600 kunas. Il y a investi environ 4500 euros au total mais contrairement à sa première voiture, il ne lui a fallu que six mois pour rouler avec.
« Avec la première voiture, je n’avais pas beaucoup d’expérience et j’ai d’abord été aidé par un gars qui avait fait des études en électrotechnique. Mais il a rapidement abandonné quand il a vu que le processus de transformation était relativement complexe. Après, j’ai commencé à me documenter sur internet et dans des bouquins et j’ai appris par moi-même » raconte Roman Sajko.
Il a dû tâtonner pour atteindre son objectif. Et même si ses amis ont bien ri quand il leur a dit ce qu’il avait l’intention de faire, Roman n’a pas abandonné. « J’ai moi-même retiré le moteur à essence et placé un moteur électrique connecté par une bride à la boîte de vitesses. J’ai construit aussi le bloc de batteries et le contrôleur qui permet la bonne alimentation électrique » explique-t-il.
Il ajoute qu’il se souviendra toute sa vie quand en 2007, sa première Trabant électrique a été essayée par Mate Rimac, le créateur de Rimac Automobili : « Alors qu’il venait à peine de créer sa société, il m’a appelé et il est venu voir ma voiture. Nous nous sommes bien amusés ! ».
Avec sa « Traubek » comme il l’appelle, il rend à son travail tous les jours et elle ne lui coûte que 8 kunas aux 100 km. Elle n’est pas compliquée à entretenir : pas d’huile, pas d’antigel, pas de filtres ou de bougies d’allumage. Il faut juste la recharger et à Zabreg c’est gratuit. Le plus souvent, c’est son dans garage qu’il la recharge. Cela prend environ cinq heures.
« Comme il y a de plus en plus de bornes de recharge en Croatie, j’ose voyager de plus en plus loin. J’ai été au château de Trakoscan, à Bjelovar, à Koprivnica et j'espère aller plus loin avec elle » raconte Roman Sajko.
Il n’aimerait pas s’en séparer. En tous cas, l'offre devrait être généreuse !
Lu sur : https://www.24sata.hr/tech/s-osam-kuna-prije-e-100-km-a-treba-mu-5-sati-da-ga-napuni-562205
Adaptation VG