Lorsque s’est posée à lui la question d’acheter une voiture, Maxime ne s’est fixé qu’une seule condition : elle devait être neuve. Le choix est tombé sur la Lada Granta. Pourtant, juste après avoir payé la voiture, il savait déjà qu'elle ne resterait pas d’origine très longtemps car il avait déjà en tête un certain nombre d’améliorations à apporter. En particulier le montage d’une suspension pneumatique !
En Russie, chez les amateurs de tuning, ce type de modification fait de plus en plus d’adeptes. Et là où il y a de la demande, il y a de l’offre. Trouver le bon kit à monter sur sa voiture n’est donc pas un problème. Après avoir économisé un peu d’argent, Maxime a pu réunir toutes les pièces nécessaires. Il a installé tout lui-même car il ne voyait pas de difficulté dans le montage de ce dispositif. Travailler sur une voiture neuve a d'ailleurs été pour lui un plaisir : la carrosserie et la suspension ne sont pas encore maculé de poussière ou de terre et tous les boulons et écrous se démontent facilement. Le kit comprenait un compresseur Berkut R20, un récepteur de KamAZ, des conduites Camozzi, des bras de suspension avant faits maison et raccourcis de 70mm avec des ressorts pneumatiques BlackTech et, à l’arrière, des ressorts Rubena 130x3 sur une suspension rabaissée de la même hauteur.
Le plus difficile a peut-être été de déplacer la traverse arrière de deux centimètres. C’est une modification habituelle chez tous les propriétaires de Lada équipées de suspensions pneumatiques pour offrir un peu plus d’espace aux roues arrière et faire descendre la carrosserie encore plus bas (sans cela la roue frotterait beaucoup plus vite à l’intérieur de l’aile). Maxime a roulé pendant un an avec sa Lada Granta et sa suspension ainsi transformée. Il a roulé sur les jantes tôle d’origine en 14 pouces. Ces jantes, il projetait dès le début de les changer. Après avoir fait de nouvelles économies, il s'est commandé des jantes en trois parties SSR Vienna de 17 pouces. Large de 7 pouces, ces jantes passent sous les ailes de la Lada Granta sans problème et avec elles, la petite berline est transfigurée !
Maxime était pleinement satisfait du résultat et puis un jour, il a soudainement changé d’avis. La voiture ne lui plaisait plus et il voulait en faire une vraie bombe ! Il voulait construire une Lada Granta unique... la plus large possible !
Un élargissement en règles commence bien sûr par les jantes mais elles coûtent une fortune et peuvent représenter vite fait le quart de la valeur de la voiture ! Mais Maxime avait heureusement choisi des jantes en trois parties. Pour les élargir, il a eu la bonne idée de racheter 4 jantes Rays, les moins chères du marché, mais également démontables. Le seul problème a été que sur les 30 trous des boulons de fixation de la jante SSR, seuls 10 trous de la jante Rays coïncidaient ! Il a fallu tout repercer et ensuite tout repolir. Mais les efforts de Maxime sont récompensés car sa Lada Granta est désormais chaussée de jantes de folie : 11,5 pouces de large à l’avant et 12,5 pouces à l’arrière. Si vous ne voyez pas ce que cela représente (même en regardant les photos) la taille des pneus choisis vous permettront de mieux imaginer le travail effectué : 275/35. Et tout cela sur une Lada Granta !
Bien sûr ces roues frottaient littéralement de partout. Maxime a eu deux solutions pour s’en sortir. Soit élargir les passages de roues, soit découper. La deuxième option s’est avérée la plus appropriée surtout avec des roues qui dépassent de 10 cm de la carrosserie. Il a donc découpé au maximum les ailes avant de poser des extensions, un modèle universel qu'il a commandé chez Clinched. Il s'agissait des plus grandes possibles, faisant 10 cm de large, avec un look New School très agréable.
Après transformation, la Granta a commencé à ressembler à un bouledogue posé sur de larges pattes mais Maxime n'était toujours pas satisfait et il a voulu en faire encore plus en montant un kit carrosserie de Lada Granta Sport - élégant et discret - rendant la voiture encore plus cohérente et mieux finie. Il en a également profité pour améliorer les optiques en installant dans les phares des lentilles bi-xénon KOITO Q5. Et comme le nouveau bouclier arrière disposait de passages pour deux sorties d’échappement, Maxime a dû remplacer le silencieux d’origine par un modèle NEX.
La mécanique quant à elle n’a subi aucune modification. Le moteur et la boîte sont totalement d’origine et Maxime n’a même pas eu l'idée de modifier le boîtier électronique. Pourquoi ? Parce que la finalité du projet n’était pas de courir après les chevaux !
L’intérieur n’est pas en reste. Les panneaux de portes ont été habillés de cuir, ainsi que l’accoudoir central provenant d’une VAZ-2109 sous lequel Maxime a intégré les commandes de la suspension. Au départ il disposait d'une télécommande mais elle tombait constamment en panne et il trouvait qu’il était plus facile de manipuler des boutons. Il y en a donc quatre commandant chacune des roues et trois autres qui commandent simultanément deux roues (avant ou arrière) ou les quatre roues.
Voici donc un projet intéressant sur la base de l’une des dernières productions du géant automobile russe. Qu’il plaise ou qu’il déplaise, il ne laisse personne indifférent. Le principal est que Maxime ait atteint son objectif : construire la voiture qui lui plait. Et si tout à coup, vous vous demandez comment il se déplace sur routes normale avec une voiture aussi basse, n’ayez pas peur... Maxime roule non seulement tous les jours dans sa voiture, mais en plus il voyage avec !
P.S : combien cela lui a-t-il coûté ? Environ 200 mille roubles (sans compter le prix de la voiture bien sûr !).
Lu sur : https://auto.mail.ru/article/62892-lada_granta_nash_otvet_inomarkam/
Adaptation VG