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Comment le prince héritier des Emirats Arabes a fait faux bond...

... à ses gardes du corps au volant d’une Jeep russe ! Lors du salon international de l’automobile de Dubaï, la Lada « Bora » s’est soudainement trouvée au centre de toutes les attentions.

Sur son podium de présentation, le prince héritier Mahmoud Ameri a littéralement « enfourché » cette voiture qui lui plaisait beaucoup pour prendre la direction du désert. Ses gardes du corps ont immédiatement pris sa suite à bord d’un puissant Nissan Patrol qui s'est ensablé à la première dune ! Après l’avoir conduite quelques heures dans le désert, le prince est revenu avec des yeux brillants de joie et l’envie de lancer immédiatement sa production en série dans son usine située en Irak !

Le secret des capacités de franchissement fantastiques de la « Bora » réside dans le fait que son châssis-cage est fait d'aluminium. C’est pourquoi cette voiture est plus légère de 300 kg par rapport à la Niva dont elle reprend la mécanique. L’idée du remplacement de l’acier par de l’aluminium revient à son concepteur Iouri Danilov. Une idée qu’il soutient depuis 1988 et que beaucoup chez VAZ considérait comme anormale. Mais il y a trois ans, Audi a annoncé qu’il fabriquerait des carrosseries en aluminium et depuis l’idée a fait son chemin.

La « Bora », qui a vu le jour au centre scientifique et technique de VAZ est le dernier prototype conçu par Danilov pour les besoins de l’armée. La nécessité d’une « Jeep » de ce type est apparue à l’époque de la guerre du Vietnam où les Ford « Mighty Mite» pouvaient se cacher dans des cratères d’obus alors que nos encombrants UAZ se faisaient tirer dessus de tous les côtés. C’est pourquoi le bureau d’étude « Avtodesign » a réalisé la jeep « Sergent » qui répondait aux exigences les plus strictes de l’armée. Il pouvait passer des gués de 70 centimètres de profondeur, être parachuté, laisse de faibles traces dans le sol et est capable de se cacher grâce à un arceau repliable recouvert d’une capote).

Le châssis est réalisé dans un alliage d’aluminium et de magnésium et la carrosserie est en plastique. La mécanique provient également de la Niva. Et grâce à son poids, le « Bora » peut atteindre facilement les 160 km/h sur route.

Après avoir financé le développement et la réalisation des prototypes de « Sergent », le Ministère de la Défense a connu des problèmes d’argent. Et aujourd’hui, à Togliatti, on envisage sérieusement de produire ce véhicule sur commande privée au prix de $15,000. Entre temps, le prince héritier Mahmoud Ameri a déjà posé ses yeux sur le « Sergent ».

Tiré d’un article de la « Komsomolskaïa Pravda » du 15 janvier 1998 scanné sur le forum RC : http://rcforum.ru/showpost.php?p=1908359&postcount=143
Adaptation VG

Voir ces photos (est-ce le prince Mahmoud que l’on aperçoit dans le désert sur la première photo ?) :
http://www.autowp.ru/pictures/v/vaz/bora_prototip/vaz_bora_prototip_1.jpg
http://www.autowp.ru/pictures/vaz/niva/autowp.ru_vaz_2121__bora__1.jpg
http://www.autowp.ru/pictures/vaz/niva/autowp.ru_vaz_2121__bora__2.jpg
http://www.autowp.ru/pictures/vaz/niva/autowp.ru_vaz_2121__bora__3.jpg

Tag(s) : #VAZ, #Lada, #Bora, #Prototype, #Anecdote