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Mieux qu'une Ferrari : une Logan MCV à Moscou.

Voici un article très sympa du journal Avtomir dont m’avait parlé « Vivre en Russie » et que l’on retrouve sur internet : l’expérience personnelle d’un Moldave, propriétaire d’une Dacia Logan MCV. Jusqu’à là rien de particulièrement réjouissant, si ce n’est le fait qu’il travaille et vit à Moscou... où il connaît un vrai succès avec cette MCV, puisque Renault n’importe pas en Russie la version break de sa Logan.

Notre Moldave nous apprend qu’en tant que citoyen étranger, travaillant temporairement en Russie, il a le droit d’importer sans aucune taxe sa voiture personnelle et de la faire immatriculer. Il précise que son choix s’est porté sur le break Logan en pensant aux vacances. Il avait au départ l’intention de s’offrir une berline. Pourtant il est tombé sur le charme de ce break MCV (comme de nombreux Moldaves) car il est plus habitable et plus sympathique. Il souligne le caractère bon marché de sa voiture, équipée de la climatisation, d’airbags, de la direction assistée et des vitres avant électriques.

Mais le plus important est la surprise qu’il a provoquée en arrivant en Russie avec cette voiture. Il indique que dans les rues de Moscou, il provoque plus d’intérêt que les « nouveaux Russes » qui s’affichent au volant de Ferrari ou Lamborghini. Est-ce du au fait que sa Logan soit rouge ? Peut-être, mais à chaque feu on le questionne : « Où l’avez-vous achetée ? », « Combien elle coûte ? ». Et sur les parkings on lui demande de faire une démonstration en ouvrant toutes les portes. Au début il se prenait pour une star, mais il avoue que toutes ces questions l’ont vite fatigué. Désormais, comme une star, il évite les regards du « peuple » qui le dévisage au volant de cette voiture de rêve !

Il lui trouve bien quelques défauts à sa Logan MCV. Comme l’obligation de la conduire comme un camion en regardant uniquement par les rétroviseurs extérieurs, car la vision dans le rétroviseur intérieur est bouchée par les montants des portes battantes. Il lui reproche aussi la faible puissance de son moteur 1,6 litre de 90 chevaux. Il aurait bien choisi le diesel 1,5l, mais il savait qu’il venait en Russie pour quelque temps et avait l’information que les garages n’étaient pas encore équipés pour faire l’entretien de ce type de moteur.

En un an, il a déjà parcouru 50,000km. Il roule beaucoup à Moscou et est retourné plusieurs fois en Moldavie. Il n’est jamais tombé en panne. Ancien propriétaire de Lada, il avait déjà pu constater que voiture bon marché ne rime pas forcément avec manque de fiabilité. Il effectue toutes les visites d’entretien dans une grande concession moscovite, pour laquelle sa Logan n’a rien de particulier comparée aux Logan vendues sur place, si ce n’est les quelques accessoires spécifiques impossibles à trouver (tapis en caoutchouc, garde-boues...).

Enfin, il a entendu dire que le break MCV serait disponible en 2009 (nota : il faudra sans doute attendre un peu plus) en Russie sous la marque Lada. Ses amis attendent déjà cette commercialisation avec impatience. Il ajoute que le fait que cette voiture low-cost soit européenne, et non pas coréenne ou chinoise constitue un indéniable plus, de même que la technique éprouvée et le large réseau de distribution.

Il considère que la famille Logan est « simplement un cadeau pour les gens qui savent compter l’argent ».

Lu sur http://www.avtomir.com/cars/personalexperience/4696/
Adaptation VG

Tag(s) : #Dacia, #Logan, #MCV, #Anecdote, #Russie