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Bien que la K-1 Attack slovaque ne soit pas un modèle grand public, de nombreux automobilistes ordinaires la connaissent. Le projet slovaque de voiture de sport en kit a été montré lors d'événements publics, mais aussi lors de courses. Il vient de tomber entre les mains de la société tchèque B-racing. L'entreprise a amélioré la voiture et prépare un kit révolutionnaire pour les amateurs de technologie.

En 2000, Bratislava, la capitale slovaque, voit naître le premier prototype de la voiture de course K-1 Attack, fruit de l'imagination de Dick Kvetnansky et du designer Juraj Mitro, tous deux membres de la société K-1 Styling & Tuning. Les deux visionnaires souhaitaient créer une voiture de sport légère à moteur central inspirée de l'emblématique Honda NSX, destinée avant tout à conquérir le marché nord-américain. À l'époque, une telle voiture était totalement absente de la scène des kits-cars.

Après que la maquette en argile se soit transformée en premier prototype, la production à petite échelle a suivi, donnant naissance à environ 200 kits K-1 Attack. La plupart d'entre eux étaient équipés d'un moteur quatre cylindres à essence Honda 2,2 litres (provenant à l'origine du modèle Accord), mais quelques kits équipés d'un moteur six cylindres à essence Ford 2,5 litres (de Mondeo) ont été construits par la suite pour des clients plus exigeants.

Comme les ventes de kits se portaient bien à l'époque, le constructeur s'est engagée à vendre la K-1 Attack comme une voiture assemblée en usine, clé en main. C'est ainsi que le six cylindres en V de 3,0 litres de la Ford Mondeo haut de gamme a commencé à apparaître dans les K-1.

En termes de carrosserie, le design original a été enrichi d'options supplémentaires sous la forme d'un toit amovible, de panneaux de carrosserie modernisés ou d'un coffre à l'arrière de la voiture. Aucune autre modification majeure n'a été apportée au modèle d’origine.

En ce qui concerne l'homologation, les premiers kits ont été reçus individuellement, tandis que les Attack équipées de moteurs Ford disposaient déjà de l'homologation européenne.

Le succès des ventes de kits et le grand attrait des modèles assemblés en usine ont finalement été gâchés par 2008 par la crise économique mondiale. Les gens se sont (temporairement) désintéressés des véhicules coûteux ou produits à l’unité, ce qui a entraîné une baisse des ventes de K-1 et le départ de partenaires commerciaux clés. On aurait pu croire que c'était terminé, mais...

La société tchèque B-racing est entrée en scène. D'abord client/ami, elle est aujourd'hui propriétaire de l'ensemble du projet K-1. Elle n'avait qu'un seul souhait : construire des voitures encore plus uniques.

Sous les ailes de B-racing, le K-1 a vu la modernisation de certains composants du kit, en particulier l'ajout de pièces sur mesure pour l'essieu arrière et le remplacement de composants clés par d'autres plus modernes, grâce auxquels les jeux indésirables et d'autres défauts de conception ont disparu. La route vers un roadster tchèque efficace était donc ouverte, parfumée à l'octane.

Les améliorations ne se sont pas arrêtées là, car les représentants de B-racing ont élargi l'offre de kits pour inclure des moteurs à essence Honda K20 (2,0 litres) et K24 (2,4 litres) plus modernes et plus puissants. En 2015, un tout nouveau kit a été dévoilé au public, avec en son cœur le moteur employées à l'origine dans la Toyota MR2 (2,0 litres turbo).

Rappelons qu'à l'époque, l'Angleterre faisait encore partie de l'Union européenne, de sorte que l'importation de modèles MR2 ne coûtait que quelques milliers d'euros. En outre, la Toyota avait un essieu arrière moteur comme la K-1, de sorte que le constructeur utilisait autant de pièces que possible de la MR2.

La gamme actuelle du constructeur comprend donc un kit K-1 Attack très flexible qui permet de choisir entre une version route et une version course. Si vous le souhaitez, vous pouvez également faire assembler et régler la voiture directement par l'entreprise. Le prix de la voiture finie varie entre un million et un million et demi de couronnes.

Actuellement, derrière les murs des ateliers de B-racing, un nouveau kit K-1 Attack est en cours d'achèvement, qui, selon le fabricant, se distinguera des autres par son souci du détail et par le fait que même une personne sans formation technique sera en mesure d'effectuer le montage à l'aide des outils fournis.

Le projet K-1 Attack est donc bien vivant, il n'est pas mort, il est juste passé de la Slovaquie à la République Tchèque. Même si le modèle n'attirera qu'un petit groupe de passionnés, il ne faut pas oublier qu'il s'agit désormais d'une réalisation purement tchèque qui mérite l'attention, l'admiration et le respect. Il est bon de se rappeler que la Tchéquie n'est pas seulement une usine d'assemblage de Skoda, Hyundai et Toyota, mais aussi un pays de ingénieurs automobiles compétents.

Légende des photos :

  • La voiture de sport K-1 Attack, inspirée de la Honda NSX, a quitté la Slovaquie pour la République Tchèque.
  • La K-1 Attack était à l'origine une esquisse qui s'est transformée en une voiture de sport intéressante.
  • Cette maquette en argile a donné naissance au premier prototype.
  • Les K-1 Attack équipées de moteurs Honda étaient homologuées individuellement, tandis que celles équipées de moteurs Ford bénéficiaient d'une homologation européenne classique.
  • Regardez ce plancher plat. Et non, ce n'est pas une voiture électrique !
  • Les Tchèques n'ont pas seulement sauvé le projet K-1 Attack, ils l'ont aussi amélioré.
  • La K-1 Attack va bientôt connaître un nouveau type de kit.

Lu sur : https://www.garaz.cz/clanek/auta-historie-puvodne-slovensky-sportak-k-1-attack-zachranili-cesi-ted-pripravuji-chytrou-stavebnici-pro-nadsence-21010571
Adaptation VG

Tag(s) : #Histoire, #K-1 Attack, #B-Racing, #Petit constructeur, #Slovaquie, #Tchéquie