Aujourd'hui, IzhAvto développe activement des véhicules à traction intégrale. Il y a dans notre pays de nombreux amateurs de loisirs de plein air qui apprécieront un véhicule bon marché doté de grandes capacités de franchissement. Récemment, la production d’une version 4x4 de la IZH-2126 Oda a été lancée - pour l’instant, uniquement avec une carrosserie à hayon, mais en 2005, l'apparition d'un break est attendue. Et pour ceux qui se rendent souvent en pleine nature, par exemple les chasseurs, les pêcheurs et les chasseurs de champignons, l'entreprise a récemment commencé à proposer des pick-up à traction intégrale avec double cabine et un espace de chargement spacieux baptisée IZH-27171-062 Okhotnik (« chasseur » en russe).
Ce pick-up 4x4 est très élégant et impressionnant. Il est équipé d'un kit-carrosserie en plastique conséquent, conçu pour protéger la carrosserie des éventuels chocs. Il est composé d’un pare-chocs avant massif, de larges extensions d’ailes en plastique, et de seuils sous lesquels sont cachés les renforts tubulaires.
La voiture est devenue presque 30 cm plus haute : des roues de 15 pouces sont installées au lieu des 13 pouces standard. La garde au sol passe de 169 à 190 mm. La carrosserie est équipée d'un puissant arceau tubulaire. La nouveauté se pare également jantes en alliage léger à 8 branches.
La peinture extérieure ajoute à l'attrait du véhicule. Notre pick-up était recouvert d'une belle teinte vert laiton métallisée, ce qui le distinguait de ses « frères » gris propulsion. Une telle voiture aurait aussi bien sa place près d'un bureau ou d'une boîte de nuit que dans une clairière.
Une fois dans l'habitacle, vous remarquerez immédiatement le nouveau tableau de bord aux formes arrondies : le compteur de vitesse et le compte-tours sont faciles à lire, le compteur kilométrique et l’horloge sont électroniques, et l’ensemble dispose d’un beau rétroéclairage vert clair. Il y a deux ans, nous avions testé le pick-up IZH-21171 habituel, avec un vieux tableau de bord et un volant VAZ - un héritage soviétique « digne de ce nom ». Aujourd'hui, l'intérieur est transfiguré.
Les sièges sont plutôt confortables, même si le profil des dossiers hauts pourrait être plus anatomique. Les sièges ne peuvent être réglés qu’en longueur et les dossiers en inclinaison, ce qui n'est pas suffisant, compte tenu du fait que la colonne de direction n'est pas réglable. Les appuis-têtes ne sont pas très qualitatifs : ils descendent tout seul de temps en temps quand on les touche, et le bruissement de leur rembourrage ne plaira pas à tout le monde.
Les commandes de ventilation et de chauffage sont archaïques avec des tirettes (pour la température) et un bouton rotatif (pour la vitesse de la ventilation). Les réglages ne posent pas de problème, sauf que les buses d’aération se manient avec difficulté et sont mal fixées. Le chauffage ne sera pas inutile en hiver mais pour les chaudes journées d'été on aurait bien aimé avoir la climatisation. Mais il est certain que son installation aurait eu une incidence sur le prix de la voiture. Mais pour être honnête, à quoi sert la clim en pleine nature ?
Les espaces de rangement nous ont agréablement surpris. La boîte à gants standard est spacieuse et éclairée. Nous avons trouvé des vide-poches de grande capacité dans les portes et un coffre verrouillable entre les sièges. Il y a, par ailleurs, beaucoup d'espace entre la paroi arrière de la cabine et les sièges : deux petits sacs peuvent facilement y trouver leur place.
Le matin, à froid, le moteur VAZ a démarré à la deuxième tentative - après avoir tiré sur la tirette de starter. Le moteur de 80 ch semblait trop bruyant. Il avait manifestement besoin d'être réglé et la période de rodage n'était probablement pas encore terminée - notre voiture n’avait que quelques centaines de kilomètres au compteur !
Nous sortons du parking et remarquons immédiatement que le volant n'est pas équipé d'une assistance hydraulique. On ne le ressent pas à petite vitesse, mais il faut faire de sérieux efforts en stationnement pour tourner les roues à fond.
Le levier de la boîte à 5 rapports est plutôt long et est légèrement tourné vers le conducteur. Il est facile à manier : la course est courte et les vitesses s’enclenchent facilement. Mais à plusieurs reprises, la marche arrière a été difficile à passer - la vitesse ne se verrouillait pas et le levier repassait simplement au point mort.
Il faut s'habituer au pédalier. Dans une certaine mesure, la course de l'embrayage est courte, mais les pédales sont trop serrées. La pédale de frein est dure ; de plus, la décélération effective de la voiture n'intervient que dans le dernier tiers de sa course. L'accélérateur, en revanche, semblait très doux, à manipuler avec un escarpin.
A peine avons-nous démarré, que l’accélérateur est tombé en panne. En ouvrant le capot, nous avons découvert qu'un bouchon en plastique serrant le câble d’accélérateur s'était détaché. Le remettre en place n’a pris qu’une minute.
La position de conduite suffisamment haute permet de voir facilement de tous les côtés. Mais il est aussi vrai que le bord supérieur du pare-brise paraît bas, ce qui complique l'observation des feux de signalisation.
Malgré le fait que la voiture n’était pas chargée, elle nous a paru assez confortable : la suspension arrière renforcée à ressorts est capable d'avaler les raccords de chaussée et les nids de poule. Mais le centre de gravité élevé se fait sentir lors des virages à grande vitesse et le roulis est plus important que sur le pick-up habituel.
Pour une conduite dynamique en ville, la puissance est tout à fait suffisante : les démarrages aux feux ont été rapide et nous avons pu rouler sur la voie de gauche, en suivant des voitures beaucoup plus puissantes. Sur l'autoroute, le pick-up atteint rapidement les 100 km/h, mais au-delà les accélérations deviennent léthargiques. Néanmoins, ce pick-up peut atteindre 130-140 km/h.
C’est à la campagne que notre voiture a montré toutes ses qualités : transmission 4x4, garde au sol élevée et angles d'attaque. Dans les bois, la voiture a montré de bonnes capacités de franchissement. La transmission intégrale permanente nous a donné confiance. Cependant, nous n'avons pas pu surmonter une petite butte, dès le premier passage. Pas grave. Il y a un petit levier de blocage du différentiel inter-pont derrière le levier de vitesses. Nous tirons dessus, il vrai qu’il ne s’enclenche pas immédiatement... Plus de gaz... Ça passe, la butte est franchie !
Nous avons seulement regretté que le pick-up ne soit pas équipé d’un pare-buffle, un élément important pour protéger les phares et la partie avant de la carrosserie des buissons tenaces de la forêt. Cependant, si vous le voulez et si vous avez de l'argent, il est aujourd'hui possible d'installer ces attributs « jeeper » sur n'importe quel véhicule. Il en va de même pour le treuil aux abonnés absents.
Nous nous sommes ensuite rendus au bord de la rivière Desna - nous avons traversé des prairies inondées couvertes d'une herbe dense, en manœuvrant entre les petits lacs. Et quand nous sommes arrivés dans les champs, nous avons pu rouler sur la terre sèche à une vitesse allant jusqu'à 60 km/h. La suspension « avale » efficacement les bosses et transmet un minimum de vibrations aux sièges et aux commandes. Les pneus larges et surdimensionnés jouent également un rôle clé, contribuant à une conduite plus silencieuse.
En un mot, IZH a réussi son pick-up à transmission intégrale. Et l'atout du IZH-27171-062 Okhotnik est sa bonne capacité de franchissement et son faible prix.
Les PLUS :
- Dynamisme en ville.
- Bonne géométrie en tout-terrain.
- Différentiel central à verrouillage.
- Suspension puissante.
- Design réussi.
Les MOINS :
- Absence de direction assistée.
- Marche arrière difficile à passer.
- Pédales d’embrayage et de freins trop proches.
- Bruit élevé dans l’habitacle.
Lu sur : https://www.autocentre.ua/kommercheskie/test-drive-kommercheskie/izh-kogda-okhota-na-okhotu-310143.html
Adaptation VG