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Cette technologie n’est pas nouvelle, elle a été utilisée dans les moments les plus difficiles, notamment pendant la Seconde Guerre Mondiale. Mais des gazogènes ont été fabriqués plus tard, même au Etats-Unis, même si c’était plutôt pour s’amuser que pour les utiliser réellement au quotidien. Pourtant, ces installations se rencontrent de plus en plus couramment, principalement en Moldavie et en Ukraine. De rares photos prises en Corée du Nord montrent également la popularité de toutes sortes de gazogènes dans cette région.

C’est justement une voiture avec un moteur de ce type qu’un Ukrainien vivant dans le village de Osivtsi utilise depuis trois ans déjà. Il a économisé l’équivalent de 50 mille hryvnias en refusant de faire le plein dans les station-services. Oleg est bien conscient des économies qu’il fait avec sa Volga par rapport à l’époque où elle fonctionnait à l’essence. Le bois de chauffage est pratiquement gratuit et ce qu’il a dépensé pour transformer son moteur - environ 3,000 hryvnias - a été amorties depuis longtemps.

Bien sûr ce type d’installation a ses inconvénients : la voiture n’a plus de coffre, le poids a augmenté et il n’est plus possible de monter à bord, de démarrer et de partir immédiatement ! Il faut allumer le foyer et attendre que le processus d’émission de monoxyde de carbone (CO) se mette en route. C’est ce gaz qui remplace désormais l’essence ! La réserve de bois est suffisante pour 50 km, il est donc possible de se déplacer autour de chez soi. Oleg affirme même qu’un simple sac de bois de chauffage suffit pour 100 kilomètres, mais c’est difficile à croire.

Est-ce une solution d’avenir ? Impossible de le savoir, mais l’Ukrainien indique qu’avec la hausse du prix de l’essence, ses voisins regardent son « savoir-faire » avec un intérêt croissant.

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Adaptation VG