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Le président d’AvtoVAZ, Nicolas Maure, a déclaré dans une interview que si le groupe Renault, auquel appartient le constructeur russe, possède déjà les technologies pour la production en série de véhicules électriques, les technologies seules ne suffisent pas - des conditions économiquement avantageuses sont nécessaires. Selon le dirigeant, le soutien de l’Etat et l’émergence d’un réseau développé de bornes de recharge sont indispensables.

Evaluant les perspectives de production en masse de voitures électriques dans le pays, Nicolas Maure a exprimé son espoir pour la prochaine décennie : « Très probablement, au début, la marque Renault commencera à représenter les voitures électriques et Lada viendra plus tard. Dans les 10 prochaines années ».

Nicolas Maure a noté qu’il a fallu 10 ans pour créer une infrastructure développée en France et ajouté les données suivantes : aujourd’hui en Russie, il y a environ 800 stations de recharge et la moitié d’entre elles se trouvent à Moscou. Pour que la production en série de véhicules électriques en Russie soit économiquement justifiée, il devrait y avoir environ 50,000 bornes.

Le gouvernement russe examine actuellement un projet du Ministère de l’Industrie et du Commerce et du Ministère du Développement économique selon lequel, d’ici 2030, la production de véhicules électriques en Russie représentera 10% du volume total de véhicules produits. Le budget estimé de ce projet est de 850 milliards de roubles et on suppose qu’environ 600 milliards seront des investissements privés.

Nota : la photo d’illustration est la maquette d'une Lada Eco-X SUV 2030 présentée au forum Open Innovations 2017.

Lu sur : https://www.zr.ru/content/news/929824-novyj-serijnyj-ehlektromobil-l/
Adaptation VG