La Marussia, la supercar russe, a fait valoir son droit d'exister. Au début, le projet du célèbre showman Nikolaï Fomenko et du politologue Efim Ostrovski paraissait incroyable et terriblement ambitieux. Lors de sa présentation, nombreux sont ceux qui considéraient pratiquement impossible de produire en série en Russie une supercar. Mais les mois ont passé et ce projet s'est concrétisé : les supercars russes Marussia ont fière allure et roulent !
Les premiers acheteurs en France, en Italie, en Espagne, en Grande Bretagne, en Allemagne et en Russie suivront une formation pour la prise en main de leur bolide sur les meilleurs circuits de l'Ancien Continent. Les voitures sont fabriquées sur commande et dans l'attente d'en recevoir les clés, les premiers clients auront la possibilité de conduire les premières voitures de démonstration. Les Marussia B1 et B2 ont déjà posé leurs roues sur le circuit de Silverstone au Royaume Uni, à Monaco et les derniers tests ont eu lieu sur le circuit français du Paul Ricard.
En novembre, les Marussia feront le voyage au Proche orient pour être présentés aux cheiks producteurs de pétrole. Ceux-ci aiment toutes les voitures exclusives et si les supercars russes leur tapent à l'oeil, ils devraient en commander quelques exemplaires pour leur propres collections. Et il y a de quoi être accroc à la Marussia. La Marussia B1 se caractérise par des proportions classiques, mais par le traitement de ses détails, elle possède une forte personnalité. C'est important pour une voiture de marque inconnue ! Ceux qui aiment l'avant-gardisme, la science fiction et la cuisine moléculaire pourront choisir la B2 et sa ligne aux angles taillés à la serpe. C'est une belle voiture reconnaissable entre toutes dont la peinture bi-ton souligne la forme peu conventionnelle des ailes qui encadrent un cockpit digne d'un avion de chasse. Curieusement, ces deux voitures ont été dessinées en Russie : deux écoles ont participé au projet, Stogranov et MAMI.
Si différentes, les Marussia B1 et B2 sont basées sur la même plateforme. Elles peuvent recevoir sous leur capot deux moteurs Cosworth. Un 2,8 litres turbo de 360ch ou un 3,5 litres de 420ch. Ce dernier permet à la voiture de passer de 0 à 100km/h en 3,8 secondes.
L'été prochain, la voiture passera entre les mains de Jeremy Clarkson, le célèbre journaliste de l'émission anglaise Top Gear dans un reportage tourné à Moscou.
Lu sur : http://steer.ru/archives/2010/10/25/013093.php
Retrouvez aussi ces photos dans une belle définition sur Cardesign.ru : http://www.cardesign.ru/articles/newcars/2010/10/20/4272/
Adaptation VG