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L’Apal Stalker, ce véhicule de loisirs à carrosserie en plastique fabriqué à Togliatti a été déjà présenté plusieurs fois dans le magazine Za Roulem (*) articles qui ont fait à chaque fois l’objet d’une traduction : voir les liens ci-dessous).

Il faut rappeler que cette voiture est basée sur une carcasse tubulaire en tubes d’acier de section carrée. Sur celle-ci sont fixés des panneaux de carrosserie en matière plastique coulée sous vide. Comparée aux premiers prototypes de Stalker, la version présentée aujourd’hui à l’air beaucoup plus solide avec ses ailes larges. Il faut dire qu’il s’agit désormais d’un vrai 4x4, quand les premiers modèles étaient de simples propulsions. La caisse en plastique (coulée selon le même principe qu’une Citroën Mehari) fait une profondeur de 50cm, les parties intérieures et extérieures des ailes faisant partie intégrante de l’ensemble.

Le moteur provient de la Niva. Il s’agit du 1700cm3 à injection. L’empattement est de 2200mm : le châssis de le Niva est repris intégralement sans modifications.

La structure du toit et des parties latérales de la carrosserie ressemble à un millefeuille ce qui contribue à la très bonne isolation de l’habitacle. En été, même par forte chaleur on n’a pas l’impression d’être dans un four, et en hiver le chauffage reste efficace même par grand froid. Le revêtement de l’habitacle et le ciel de toit est en thermopolyuréthane.

La transmission intégrale a augmenté le poids du Stalker de près de 50kg. En ordre de marche il pèse désormais 850kg. Cependant il est beaucoup plus léger que la Lada Niva (1200kg). La vitesse maximale est limitée par l’aérodynamique médiocre, mais la vitesse ne sert à rien pour une voiture de ce type. Les 120km/h sont donc grandement suffisants d’autant plus qu’ils sont atteints facilement. Il est parfaitement à sa place dans les chemins. Lors de notre essai, les remontées des irrégularités dans le volant et l’herbe glissante n’ont pas eu raison des trajectoires que nous voulions suivre.

Le Stalker saura évoluer sans efforts, c'est-à-dire sans même devoir passer en vitesses courtes ou en bloquant le différentiel central, sur les chemins cassants, les plages et même les roues dans l’eau. Ce véhicule léger avec son moteur puissant et coupleux s’est même montré très vif et en même temps très agréable à conduire.

La technologie du Stalker et sa technique de fabrication permettent d’y apporter facilement des évolutions plus ou moins profondes et réagir ainsi aux demandes du marché. Le Stalker vise à terme la niche de véhicule qui a été libérée récemment par le fourgon IZH. Une gamme de petits véhicules utilitaires avec un empattement rallongé pourraient être une belle opportunité pour la firme de Togliatti. Les voitures de la concurrence font près de 2 tonnes avec 500kg de capacité de chargement. Avec sa carrosserie en plastique, le Stalker pourrait facilement offrir 200kg de plus.

A Togliatti une petite usine de montage ayant une capacité annuelle de 5000 voitures a déjà été construite. Les premiers Stalker 4x4 devraient être mis en vente avant la fin de l’année. Le prix devrait être approximativement le même que celui de la Niva. La version 4x2 apparaîtra un plus tard et devrait être légèrement moins chère.

Lu sur : https://www.zr.ru/content/articles/14885-legovaz/
Adaptation VG

(*) les deux précédents articles sur l’Apal Stalker :
https://www.sovietauto.fr/2003/12/et-si-la-nouvelle-mehari-venait-de-russie.html
https://www.sovietauto.fr/2006/02/stalker-2154-rapide-presentation.html

Tag(s) : #Apal, #Stalker, #Petit constructeur