Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le haut de la gamme d'AvtoVAZ à l'époque de Renault était la Lada Vesta Sport - avec un moteur 1,8 litre de 145 ch, une boîte de vitesses française et de nombreux composants importés. Dès le départ des occidentaux, il s'est avéré que l'usine n'était plus en mesure de produire la Vesta Sport, ne serait-ce que parce qu'il n'y avait plus de moteur 1.8, qui s'avérait être trop dépendant des importations.

Il n'y a plus non plus de boîte française JR5. Et bien d'autres choses encore. Mais il faut bien avancer d'une manière ou d'une autre. Et le processus d'adaptation est en cours. Les moteurs 1.8 - à la fois « civils » avec 122 ch et « de combat » avec 145 ch pour la Vesta Sport - apparaîtront l'année prochaine. Ils seront Indépendants des importations - autant que cela soit possible.

Il y aura en revanche une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports et un variateur, qui seront fournis par le géant chinois WLY - une société qui produit des transmissions pour voitures, camions et véhicules électriques. Espérons que la coopération sera fructueuse et que la future Vesta Sport, équipée d'un moteur 1.8 et d'une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports, volera comme une hirondelle ! En attendant, voilà la Vesta Sportline...

L'histoire est simple. On a repris le châssis de l'ancienne Vesta Sport - suspension, direction, système de freinage -, on a jeté le tout dans la nouvelle Vesta NG et on y a ajouté un moteur 1.6 de 118 chevaux provenant de la Granta Sport. Ainsi, la gamme Vesta comprend désormais trois motorisations. La version de base à 8 soupapes développe 90 ch, le 16 soupapes fait 106 ch, et on dispose maintenant d’un 118 ch, également à 16 soupapes. Mais ce « gros » moteur est destiné uniquement à la version Sportline, il ne sera pas disponible sur une Vesta ordinaire.

Ce moteur diffère du moteur de 106 chevaux pratiquement en tout : système d'admission, système d'échappement en ligne, arbres à cames, injecteurs, boîtier électronique, etc. Seul l’ensemble bielle-piston est resté inchangé. Ce moteur est associé à une boîte de vitesses à 5 rapports type 2180, qui équipe désormais toutes les Lada Vesta.

J’ai eu l'occasion de conduire la Vesta Sportline sur les routes de montagne de Tchétchénie, dont le revêtement est souvent excellent et comme créé pour les voitures rapides. La Vesta Sportline se conduit divinement bien, je le dis sans l'ombre d'une ironie. Le châssis de la Vesta Sport, doté de ressorts et d'amortisseurs plus rigides, d'une garde au sol réduite, d'une voie élargie et de freins plus puissants, offre une excellente tenue de route, qu'aucune concurrente directe de ce segment ne possède - et même avant, il n'y en avait pas. De plus, les excellents sièges sport de la vraie Vesta Sport offrent un excellent maintien dans les virages rapides.

En résumé, la Vesta Sportline est le modèle parfait pour construire une voiture de course et un excellent moyen pour s’initier à la conduite sportive. Bien sûr, 118 chevaux ne suffisent pas. Il ne s'agit pas encore d'une voiture de sport, mais elle permettra de s’entraîner, de s’échauffer. De toute manière, même les 145 chevaux de l'ancienne Vesta Sport n'étaient pas suffisants ! Pour une voiture d'une telle maniabilité, l'idéal serait des moteurs de deux cents chevaux !

En outre, les 118 chevaux sont plutôt haut-perchés : la flèche du tachymètre doit être maintenue dans les limites de 4 à 6,000 tours pour une conduite plus ou moins active. Il faut aimer ce type de conduite affirmée. Et assumer une consommation en conséquence - plus de 12 litres aux cent !

Autre bonne nouvelle : la Lada Vesta Sportline est également disponible en version break. Avec les passages de roues avant élargis et des pare-chocs agressifs. On adore ! Je pense que les breaks représenteront une bonne part des ventes. Et les ventes de la Sportline commenceront d'une semaine à l'autre - et je ne connais pas encore les prix. Au total, AvtoVAZ veut vendre 1,300 Sportline par an, berlines et de breaks.

Mais j'attendrai la vraie Vesta Sport. Je ne suis pas habitué aux demi-mesures.

Légende des photos :

  • Noir sur noir : la berline en exécution Black. Une voiture blanche aura des accents noirs plus visibles - moulures, jantes et même le couvercle du coffre. D'ici la fin de l'année, la Vesta aura deux nouvelles couleurs : argent et corindon (un marron doré).
  • Il est certain que 118 ch et une boîte manuelle à 5 rapports ne sont pas ce que l'on attend d'une voiture qui se veut sportive. Attendons donc le moteur 1.8 et une boîte de vitesses à six rapports !
  • L'intérieur est une symbiose de Vesta NG dans sa version haut de gamme Techno avec des sièges très robustes de Vesta Sport et des surpiqûres rouges sur le volant, les garnitures de porte, le levier de la boîte de vitesses à 5 rapports et l'accoudoir. L'équipement de base comprend un grand écran vertical et un combiné d'instruments numérique affichant la carte du système de navigation.
  • Les moyeux à cinq goujons et les étriers de frein sont importés. Les disques de frein avant ont un diamètre de 300 mm.
  • Combien de fois ai-je dit aux anciens dirigeants d’AvtoVAZ : faites un break sportif ! Enfin !

Lu sur : https://www.zr.ru/content/articles/949063-sport-lajk/
Adaptation VG

Tag(s) : #Lada, #Vesta, #Sportline, #Essai