La première Skoda Octavia RS est arrivée sur le marché en 2000 et en est aujourd'hui à sa quatrième génération. Elle a commencé avec une puissance de 180 chevaux et en fait aujourd'hui 245. Toutes les générations ont été proposées en deux styles de carrosserie. Même la quatrième génération propose un moteur à essence associé à une boîte de vitesses manuelle.
La toute première Skoda Octavia RS a été commercialisée au cours d'une année où les tours jumelles étaient encore debout et où le monde était bien différent. En 2000, l'Octavia RS est apparue en version liftback avec un becquet élégant, et deux ans plus tard en version break (encore plus appréciée aujourd'hui que le modèle de base). L'Octavia la plus puissante est équipée de freins plus puissants, de renforts de carrosserie supplémentaires, d'amortisseurs plus rigides ou d'une barre stabilisatrice avant positionnée différemment.
Par rapport à l'Octavia « ordinaire », la version sportive se distinguait par une face avant plus agressive et disposait du moteur le plus puissant de la gamme. Et si la version de base du légendaire moteur 1.8 20V Turbo de 150 ch était déjà très performante, la RS voyait sa puissance portée à 180 ch et son couple maximal à 235 Nm, pouvait accélérer jusqu'à 235 km/h, en réalisant le 0-100 km/h en 7,9 secondes. Il y a vingt-trois ans, il s’agissait de valeurs très correctes.
Six ans après la première RS, la deuxième génération est arrivée. Comparé au modèle initial, il s'agissait d'une voiture nettement plus grande, plus robuste, mais aussi plus lourde (jusqu'à 150 kg). Le moteur turbocompressé TSI de deux litres offrait une puissance de 200 ch, ce qui permettait d'atteindre la vitesse de pointe de 240 km/h.
La boîte de vitesses était désormais à six rapports (la première RS n’en avait que cinq), mais il était possible contre supplément d’obtenir une boîte DSG à double embrayage et, pour la première fois, un moteur diesel était disponible - un TDI de 170 ch offrant une vitesse de pointe de 224 km/h. La RS était disponible en version liftback ou en break mais aucune des deux versions ne pouvait disposer d'une transmission à quatre roues motrices.
Bien que la voiture soit rapide et éminemment pratique, cette sportivité était davantage axée sur la vitesse en ligne droite à une époque où des voitures telles que la Ford Focus ST (ou RS), l'Impreza WRX STI et la Renault Mégane RS étaient en vente. Dans les virages, ni la première ni la deuxième génération d'Octavia RS n'excellaient.
Mais tout cela a changé avec la troisième génération, qui, surtout dans la version équipée du différentiel VAQ, constituait un choix vraiment intéressant pour les conducteurs les plus exigeants. La troisième évolution voit l'apparition d'un générateur de son sportif, mais dans la pratique, il s'agit d'un bourdonnement monotone très ennuyeux et il est préférable de désactiver cet élément - soit par une reprogrammation, soit « comme un bourrin » en arrachant le câble.
Sur le plan de la conduite, l'Octavia RS de troisième génération est une voiture intéressante, pour moi personnellement la meilleure des quatre. Transfert de masse, traction, équilibre... Les ingénieurs châssis ont vraiment fait ce qu’il faut. L'Octavia RS de troisième génération, à nouveau disponible dans les deux styles de carrosserie et avec le moteur TSI ou TDI, est une voiture utilisable au quotidien que l'on peut même emmener sur le circuit de temps en temps.
La puissance du moteur TSI de deux litres est passée progressivement de 220 à 230, puis à 245 ch, tandis qu'un diesel de 184 ch était également disponible pour cette génération. À partir de 2015, la version diesel a également été disponible avec une transmission intégrale.
Pour la première fois, la quatrième génération est également disponible en version hybride rechargeable. La version essence développe 245 ch, grâce à un moteur quatre cylindres turbocompressé de deux litres. Il existe également un turbodiesel de 200 ch. Ces deux motorisations sont disponibles en version liftback ou break, en version manuelle ou DSG. Nous sommes un peu inquiets qu'il s'agisse de la dernière Octavia RS dotée d'un moteur purement à combustion interne.
La nouveauté pour la quatrième génération de l'Octavia RS est une version hybride rechargeable, qui offre la combinaison d'un moteur électrique (115 ch) et d'un quatre cylindres 1.4 TSI de 150 ch. Des trois options, celle-ci est la moins sportive et, dans la pratique, elle ne fonctionne pas de manière convaincante. Mais c'est une alternative, et vous pouvez toujours acheter des versions purement essence et diesel. La variante essence, avec ses 245 chevaux et sa boîte de vitesses manuelle, reste un bel outil pour les conducteurs enthousiastes.
Légende des photos :
- La première « ereso » a l'air d'une dure à cuire face aux voitures de sport délavées d'aujourd'hui.
- Comparée à sa devancière, la deuxième Octavia RS avait l’air d’un paquebot.
- La version à quatre yeux de l'Octavia RS disposait déjà de 245 ch de série.
- L'actuelle quatrième génération dispose de l'éventail de motorisations le plus large, avec en plus hybride rechargeable sur l'essence, mais elle n’a pas beaucoup gagné en sportivité.
Lu sur : https://www.garaz.cz/clanek/auta-historie-nejrychlejsi-octavia-slavi-23-let-rs-se-skvelym-1-8-20v-turbo-zacinalo-na-180-konich-dnes-jich-ma-245-21010174
Adaptation VG