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Combien de voitures y’a-t-il pour mille habitants ? Quel est le modèle le plus populaire ? Où la police de la circulation met-elle le plus d’amendes ? Quelle est la proportion de modèles à boîte automatique ? Combien de nouveaux conducteurs obtiennent leur permis chaque année ? Les réponses à ces questions et à d’autres se trouvent dans une série de 10 graphiques passionnants publiés par le site Kommersant.ru.
[graph.01] Malgré le renouvellement annuel du parc automobile et la prédominance des marques étrangères dans le classement des ventes, le modèle le plus répandu (c’est-à-dire parmi les voitures en circulation selon les statistiques) reste la « Semerka » (VAZ-2107) dont la production a cessé en 2012. Chaque année, elles sont toutefois de moins en moins nombreuses : entre 2018 et 2020, environ 100,000 d’entre elles ont disparu de la circulation (elles ont été retirées des registres d’immatriculation pour diverses raisons). Dans la région du Nord-Caucase, la VAZ-2107 a cédé sa place à la VAZ-2170 - la Priora - plus récente (produite jusqu’en 2018). Les régions de l’Extrême-Orient russe sont toujours friandes de « japonaises ».
[graph.02] En 2019, un tournant s'est produit : le nombre de voitures étrangères immatriculées a dépassé pour la première fois le nombre de voitures de marques nationales. En 2020, l'écart s'est creusé. De plus, au cours de l'année écoulée, le nombre de voitures étrangères immatriculées produites sur le territoire de la Fédération de Russie a diminué de 30% en raison de l’arrêt de nombreuses usines pendant les périodes de confinement et des difficultés d'approvisionnement en composants.
[graph.03] En 2016, la part des ventes de voitures à transmission automatique en Russie a pour la première fois dépassé la part des ventes avec boîte manuelle. Cette tendance se poursuit depuis cinq ans. Fin 2020, les transmissions automatiques, les variateurs et autres boîtes «robotisées» représentaient 62% du marché russe. Aux États-Unis, l’institut Edmunds estime que les transmissions manuelles ne représentent que 13% des ventes de voitures neuves. En Europe, les voitures avec ce type de boîtes - plus économiques - restent populaires et très demandées.
[graph.04] Près de la moitié de toutes les voitures circulant en Fédération de Russie - 30 millions de véhicules - ont un moteur répondant à la norme Euro-3 (ou inférieur) ou avec une classe environnementale non identifiée. En règle générale, il s'agit de voitures âgées de plus de 10-15 ans. Les autorités travaillent sur le sort de ces voitures depuis plus d'un an. Le code de la route a déjà introduit un panneau d'interdiction pour les voitures équipées de moteurs considérés comme non écologiques. L’institut NAMI travaille sur un système pour attribuer une classe environnementale aux voitures anciennes. Moscou et Saint-Pétersbourg sont susceptibles d'être les premières villes en Russie à imposer des interdictions de circulation pour les voitures avec un faible niveau « Euro ».
[graph.05] Les statistiques montrent comment le parc automobile se renouvelle. En 2015, il y avait 1,9 million de voitures particulières de moins d’un an dans la Fédération de Russie. Maintenant il y en a trois fois plus. Cependant, les voitures les plus répandues ont toujours 15 ans ou plus et leur nombre ne diminue pas trop vite. Le parc de voitures âgé de 10 à 15 ans est resté à peu près au même niveau ces dernières années.
[graph.06] La plupart des voitures sont immatriculées dans la région de la capitale - 8,3 millions, soit 13% du parc automobile de tout le pays. L’année passée, la croissance du parc automobile à Moscou et dans sa région s'est élevée à 2,4%, soit environ 200,000 voitures. La capitale n’est pourtant pas la région la mieux motorisée de la Fédération de Russie en nombre de voitures pour 1,000 habitants : par exemple, les régions de Moscou, Sverdlovsk, de Tcheliabinsk dépassent la capitale.
[graph.07] Les régions avec le plus petit parc automobile sont des territoires relativement vastes, par exemple la République de Tyva (170,000 km2) et la région de Magadan (462,400 km2). Là-bas, pour chaque kilomètre carré du territoire, on compte respectivement 0,4 et 0,17 voitures. Seulement 14,000 voitures sont immatriculées à Tchoukotka, l'une des régions les moins peuplées et les plus reculées de la Fédération de Russie.
[graph.08] Chaque année, de moins en moins de personnes obtiennent le permis de conduire. Cela est en partie dû au resserrement des règles d'examen et au niveau médiocre de formation (seulement 25% réussissent l'examen de conduite la première fois). En 2020, on ne pouvait d’ailleurs plus prendre de cours de conduite : en raison de la pandémie, les auto-écoles ont été fermées pendant plusieurs mois. Il sera intéressant de voir ce qui se passera en 2021 : en avril, un nouvel examen pratique unique va être introduit, et il n'y aura plus de « plateforme ».
[graph.09] La pandémie et le ralentissement économique de 2020 n'ont pas affecté l'activité de la police de la circulation. Malgré la baisse du trafic sur les routes, le nombre d'amendes émises a augmenté de 15% sur l'année. Cela est dû à l'augmentation du nombre de caméras et à l'expansion de leurs fonctionnalités. Le plus souvent, elles contrôlent la vitesse, l'amende la plus « populaire » étant le dépassement de 20 à 40 km/h (250 roubles sans majoration), le montant moyen de l'amende émise a tendance à baisser chaque année.
[graph.10] Moscou et sa région sont en tête non seulement en nombre de voitures, mais aussi en nombre de caméras et d'amendes infligées. En 2020, la région de Moscou est devenue pour la première fois le leader en volume d’amendes (plus de 30,6 millions). Pour le montant des amendes infligées, Moscou est toujours en tête : plus de 23 milliards de roubles sans compter les amendes pour non-paiement du stationnement payant et pour stationnement gênant.
Lu sur : https://www.kommersant.ru/doc/4713309
Adaptation VG