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De nombreux mystères planent encore aujourd’hui sur l’industrie automobile et la voiture personnelle en URSS. On sait qu’il n’était pas si facile au conducteur soviétique d’obtenir une voiture et lorsqu’il l’obtenait enfin, cette propriété était loin d’être de tout repos.

Les cinq problèmes majeurs que pouvaient rencontrer les conducteurs en URSS tournaient globalement autour de la même problématique.

5. La beauté se mérite !
Avez-vous vu ces films où, à la campagne, on lavait les voitures au bord d’une rivière ? Ou près d’une maison avec un seau d’eau ? C’était également le cas en ville, dans la cour ou près du garage. Et on envoyait son fils changer l’eau du seau pour continuer à laver la voiture ? Les stations de lavage n’existaient alors que dans les films occidentaux. Le seul endroit où l’on pouvait trouver des postes à rouleaux c’était à l’intérieur de l’entreprise.

C’est ainsi que régulièrement des flaques mélangeant eau sale et mousse se formaient dans les cours d’immeubles. Les automobilistes soviétiques ne se plaignaient pas mais ce lavage nécessaire et régulier leur prenait beaucoup de temps. Mais au final, cela ne leur coûtait pas un kopeck !

4. Et si elle tombe en panne ?
En partie, il s’agissait d’un problème similaire au précédent mais lié aux réparations. Quand sa voiture tombait en panne, le conducteur soviétique devait presque toujours la réparer lui-même. Trouver un atelier de réparation ou un mécanicien de qualité était très difficile. Mais la mécanique se transmettait de pères en fils, on apprenait à réparer sa voiture et on était toujours prêt à donner un coup de main au voisin.

3. Le vol ? Qu’est-ce que c’est que ça ?
On dit qu’en URSS, on ne volait pratiquement jamais de voitures. Le film « Attention, automobile » de 1966 a donc un petit côté fantastique. Mais ce n’est pas totalement vrai. Bien sûr, il y avait peu de vols, mais il y en avait quand même ! Tout d’abord parce que les voitures n’étaient pas protégées comme elles peuvent l’être aujourd’hui.

De nos jours, on trouve des parkings gardés, sécurisés, des systèmes d’alarmes et des systèmes antivol. En URSS ce n’était presque pas le cas. Si certains conducteurs avaient bien un box pour garer leur voiture, c’était loin d’être le cas pour tout le monde.

2. Vandalisme ?
C’est un problème résultant du précédent. La nuit, il n’était pas rare qu’on se fasse voler ses rétroviseurs ou ses enjoliveurs. Des enfants « collectionneurs » pouvaient arracher des logos, mais aussi par vandalisme casser d’autres éléments et abimer les voitures garées à l’éxtérieur. Par conséquent, lorsqu’on n’avait pas de garage, il fallait soit espérer avoir de la chance, soit démonter certains éléments de la voiture et les ramener à la maison. Surtout si la voiture devait être laissée sans surveillance pour longtemps…

1. Queue, queue, queue…
Les histoires selon laquelle beaucoup de Soviétiques ne pouvaient pas acheter de voitures sont aussi anciennes que le monde. C’est vrai. Il y avait des listes d’attente, des autorisations à avoir, un manque de choix. Et même en ayant l’argent pour la payer, il fallait attendre son tour. Bien sûr, aujourd’hui tout est différent, si vous voulez une voiture vous allez chez un concessionnaire et vous en achetez une neuve et vous pouvez aussi l’acheter d’occasion en payant de main à main son propriétaire….

Tous ces problèmes, les Soviétiques les ont endurés et surmontés durant des années et aujourd’hui, pour les Russes, c’est du passé et des souvenirs.  

Lu sur : https://zen.yandex.ru/media/book_of_car/pochemu-v-sssr-bylo-opasno-imet-svoi-lichnyi-avtomobil-5e787069c4119657f2f4b080
Adaptation VG

Tag(s) : #URSS, #Ambiance, #Top