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Le légendaire Bukhanka vient de fêter ses 60 ans. C’est en janvier 1958 que le premier UAZ-450 a été fabriqué par l’usine d’Oulianovsk. Cette fourgonnette tout-terrain, qui n’a pas pris une ride, est devenue une sorte d’icône de l’industrie automobile russe.

On se demande d’ailleurs pendant combien d’années encore UAZ va produire sous cette forme cet élément essentiel de sa gamme. Pendant plus d’un demi-siècle, il n’a pas vraiment changé. On le reconnaît partout sur la planète et pas seulement en Russie. Pour son anniversaire, le site AvtoVzgliad a décidé de rappeler quelques anecdotes - les plus intéressantes - de sa longue biographie.

La camionnette électrique qui ferait tousser Tesla : Un an après le début de la production du Bukhanka, l’usine d’Oulianovsk a construit sur sa base une véritable voiture électrique. Equipée de deux sections de batteries, elle était destinée à être utilisée par les services aéroportuaires. Cependant, le projet n’a pas été couronné de succès. C’est dommage car Ilon Musk, né 12 ans après sa mise en œuvre, n’aurait probablement pas quitté la République Sud-Africaine et ne raconterait pas d’histoires sur l’utilité et l’efficacité des Tesla.

Ce n’est pas un gros pain mais un comprimé : Ce n’est un secret pour personne, mais le surnom de Bukhanka a été donné au UAZ en raison de la forme ridicule de sa carrosserie qui rappelle une miche de pain. Il est probable que chez UAZ on ait essayé de créer une sorte de copie du fameux Volkswagen Combi et on peut dire qu’ils ont réussi. Mais, contrairement aux Allemands, ils ont en quelque sorte oublié de le faire évoluer. Cela n’a pourtant pas empêché plusieurs générations de médecins-ambulanciers, obligés de se rendre auprès des malades à bord du UAZ-450, de l’appeler Tabletka (le comprimé en russe)

Ce n’est pas un comprimé mais un avion : En plus, là où même un avion ne pouvait pas se rendre, le Bukhanka se sentait comme un poisson dans l’eau. Dans les années 60, le constructeur d’Oulianovsk a commencé à produire des ambulances pouvant fonctionner dans les conditions hivernales les plus rudes. Ces véhicules envoyés dans l’Extrême-Nord et en Sibérie recevaient un chauffage additionnel, un double vitrage et une isolation thermique de l’habitacle renforcée qui leur permettaient de fonctionner jusqu’à -60°C. Il serait intéressant de savoir si on coupait parfois les moteurs de ces tout-terrains !

Un héros et pas seulement au cinéma : Le Bukhanka, sans prétention et bon marché, jouit d’une vraie popularité, y compris à l’étranger. Jusqu’à aujourd’hui, il transporte des touristes sur l’Etna et le Vésuve, est utilisé par des pompiers en Italie et participe à diverses missions d’explorations géologiques à l'étranger. En Russie aussi on vénère le UAZ-450 parce qu’il peut être réparé au moyen d’un marteau et de quelques puissants jurons et parce qu’il a joué le rôle principal du film « La reine de la station-service » en 1962. On l’a ensuite revu dans les films « Trente-trois » (1965), « A Moscou, en passant » (1970) et « Il était une fois un merle chanteur » (1979). Tarantino devrait tenir compte de cela.    

Une voiture ou un mécano pour adultes : Tout le monde sait pourquoi on appelle aussi le rejeton de l’Usine d’Oulianovsk le « mécano ». Parce qu’il est facile à monter et à démonter et qu’il tombe aussi souvent en panne. Mais contrairement à la plupart des voitures modernes constituées en moyenne de 5,000 à 7,000 pièces, il n’y a exactement que 1,026 pièces dans un Bukhanka. 535 pour la carrosserie et 491 pour le châssis. Et le plus important, c’est qu’aucune pièce ne sert à rien.

Lu sur : http://www.avtovzglyad.ru/fan-zona/starohod/2018-01-31-pjat-faktov-o-buhanke-kotorye-povergnut-v-shok/
Adaptation VG

Tag(s) : #Histoire, #UAZ, #Fourgon, #Top