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La Lada Vesta a fait son apparition sur le marché récemment et nombreux sont ceux qui l’adorent et qui aimeraient l’acheter. Bien entendu, le nouveau bestseller russe a des qualités et des défauts et c’est pourquoi Kolesa.ru a essayé de dresser le « J’aime/J’aime pas » de la Lada Vesta afin de guider les futurs acheteurs dans leur choix. Il s'agit d'une nouvelle rubrique sur le site russe et qui sait, à l'avenir, il proposeront peut-être le « J’aime/J’aime pas » d'un autre modèle Lada.

J’aime pas #5 : les essuie-glaces.
Il faut bien commencer par quelque chose et nous avons décidé de commencer par un défaut. Certes, ce n’est peut-être pas le plus évident mais nous savons que les essuie-glaces de la Vesta (au moins sur les premiers mois de production) étaient ce qu’ils étaient. Avec leur armature métallique, ils émettaient des bruits de craquement lors qu’ils étaient mis en route et dans certains cas ils rayaient même le pare-brise. Sur la voiture de la rédaction cela n’est pas arrivé mais nous avons de bons balais souples sans armature qui essuient bien mieux que ceux d’origine.

J’aime #5 : l’apparence extérieure.
Cela n’est pas étonnant, mais il est tout aussi simple d’aimer la Vesta que de la détester. De nombreux lecteurs vous diront même qu’il est beaucoup plus facile de lui trouver des qualités. Prenez par exemple son aspect extérieur. Il ne faut pas sous-estimer ce qu’a fait Steve Mattin pour Lada sur le plan du design. Il s’agit de jalons important dans l’identité de la marque et elle n’en a connu que quelque uns de toute son histoire : apparition de la « Kopeïka » VAZ-2101, tout-terrain VAZ-2121 « Niva », traction-avant VAZ-2108 « Spoutnik »… Inutile donc de dire que la Vesta marque un tournant et les consommateurs apprécient : pour la première fois depuis longtemps les mots « belle » et « Lada » peuvent être utilisés l’un après l’autre sans risque de sarcasmes.

J’aime pas #4 : l’autoradio et le système multimédia.
Sur notre Vesta, nous allons de surprise en surprise avec le système multimédia. Absence de réponse ou blocage de l’écran, mauvais fonctionnement de la navigation « CityGuide » - nous avons écrit à ce sujet à plusieurs reprises. Il s’avère que nous n’avons pas eu de chance. Par une incroyable coïncidence notre système multimédia était un prototype de présérie et il a été remplacé sous garantie. Mais d’autres propriétaires de Vesta ont rencontré des problèmes avec cet équipement, quoique différents : par exemple la caméra de recul a cessé de fonctionné en connectant un téléphone. Le même problème se produisait après avoir sélectionné « AUX » dans le menu.

Même avec l’autoradio double din livré sur les versions les plus simples, la situation n’est pas rose non plus. Sur certaines voitures il est parfois tout simplement impossible de l’allumer et il ne « reprend vie » qu’après un Reset.

J’aime #4 : les dimensions.
Pendant longtemps, la marque Lada est restée prisonnière des dimensions du segment B européen, ce qui s’explique de diverses manières : la catégorie de véhicules attribuée usine par usine du temps de l’URSS, l’état du marché et même la taille des « pinces » du convoyeur dans l’usine… La raison était évidemment à chercher dans l’inertie de l’entreprise et sa difficulté à lancer un modèle fondamentalement nouveau. Pendant ce temps, les gens ont commencé à vouloir de voitures plus grandes. Par ses dimensions (4410 / 1764 / 1497 mm), la Vesta appartient au segment B+ et, comme elle est l’une des plus grandes de sa catégorie, elle s’approche du segment supérieur C. D’ailleurs, la plateforme de la Vesta a été conçue pour être avant tout celle d’une voiture du segment C.

J’aime pas #3 : la pompe à huile des moteurs 1.8.
Il s’agit d’un problème relativement récent : il est apparu avec le nouveau moteur VAZ-21179 de 1,8 de cylindrée. Ce moteur à calage variable des soupapes nécessite une pompe à huile plus performante. Il semble que la pompe à huile, et plus précisément la soupape de décharge de pression de cette pompe, soit le point faible de ce nouveau moteur.

Les cas remontés sur le web sont déjà suffisants et les problèmes sont toujours identiques : le témoin de pression d’huile s’allume au ralenti. Certains concessionnaires essaient de nettoyer la fameuse soupape mais en règle générale, la pompe elle-même, le vilebrequin et tout ce qui tourne autour comme la courroie de distribution, sont remplacés sous garantie… C’est une réparation qui demande du temps. Le service de presse du constructeur, lors d’un échange avec Kolesa.ru, qualifie ces cas comme isolés et se produisant sur des « voitures de toutes marques », tout en soulignant que l’usine remplit toujours ses obligations de garantie. On constate cependant de nouveau cas.

J’aime #3 : un habitacle élégant et spacieux.
On peut dire que les dimensions de la voiture ont déterminé la taille de l’habitacle. C'est même plutôt le contraire puisque les dimensions ont été changées après que les ingénieurs aient pu figer la position de chaque passager de telle sorte qu’ils se sentent le mieux installés possible. On a ainsi modifié la position de conduite, il y a plus de place pour les jambes et aux épaules du passager droit et même au-dessus de la tête des passagers arrière. Malgré la ligne de toit élégante, il y a suffisamment d’espace aux places arrière. Le dessin de l’habitacle ne déçoit pas non plus : ce n’est peut-être pas aussi chic que sur la concurrence coréenne mais cela ne manque pas d’élégance ou de style et on avait pas vu cela depuis longtemps sur une voiture russe.

J’aime pas #2 : craquements et claquements.
Répétons-nous, la plupart des problèmes décrits ici ont été rencontrés et sont rencontrés sur les premières voitures produites. A ce jour, nombre d’entre eux ont été résolus mais ils ont réussi à influencer l’opinion que l’on se fait de la Vesta. En ce qui concerne les portes et les vitres : les charnières de portes commençaient à craquer après un certain temps et les vitres se rayaient quand on les monte et qu'on les descend. Biellettes : les manchons en caoutchouc craquaient et après peu de temps les biellettes de suspension pouvaient commencer à claquer. Les supports supérieurs d’amortisseurs arrière avaient une rigidité insuffisante ce qui pouvait provoquer des coups sur les irrégularités de la route. Au final, en matière de bruit étrangers, la Vesta est vraiment une « nouvelle Lada » mais elle peut encore s’améliorer et heureusement le constructeur a commencé à travailler en ce sens.

J’aime #2 : maniabilité et stabilité.
Il s’agit sans aucun doute du plus beau succès de ces dernières années pour les ingénieurs automobiles russes : le châssis de la Lada Vesta. Ils sont partis de zéro même s’ils ont utilisé des solutions développées sur le « Projet C », plus ancien et qui n’a jamais vu le jour en série, et l’ont testé sur les serpentins italiens en utilisant les dernières techniques européennes. En conséquence, dès les premiers articles sur les prototypes on a pu s’enchanter des qualités routières de la Vesta !

La Vesta ne se comporte vraiment pas comme les autres modèles de la gamme. Les informations remontées au volant sont bonnes et la suspension montre une élasticité et une fermeté saine. C’est pourquoi le châssis de la Vesta est considéré désormais par AvtoVAZ comme le plus prometteur pour de futurs développements.

J’aime pas #1 : la boîte de vitesse robotisée.
Les journalistes, puis après eux les automobilistes ordinaires, n’ont pas aimé cette transmission immédiatement. Il faut admettre que nous n’avons pas réussi à nous amuser avec. Les gens se plaignaient des à-coups, de la lenteur des passages de rapports et des algorithmes de passage illogiques. De plus, ce dégoût - outre que les premières Vesta « robotisées » avaient toujours des problèmes d’embrayage - vient aussi du fait que cette boîte automatique n’est pas une boîte automatique classique et qu’elle exige d’être comprise. Vous pourrez même trouver des tutoriels sur Youtube : « Comment conduire correctement avec une boîte robotisée » ou « Règles de fonctionnement de la Lada Vesta AMT ». Les partisans de la boîte robotisée vous diront qu’elle est « peu coûteuse et économique » et ses détracteurs « que dans le monde entier on refuse désormais de monter ce type de boîte » ! Quoiqu’il en soit, la polémique continue et c’est pourquoi ce point occupe une première place méritée.

J’aime #1 : versions et prix.
C’est grâce à cela que la Vesta, à ses débuts, a eu l’air plus rentable que ses concurrentes et qu’elle se bat actuellement pour les premières places du marché russe. Une fois, nous avons comparé les différentes versions de la Vesta à ses concurrentes et depuis rien n’a fondamentalement changé : les petits plus des voitures étrangères coûtent de l’argent. C’est pourquoi on ne trouve dans la gamme de prix de la Vesta que quelques autres voitures. Il faut espérer que cela perdurera avec l’apparition des versions break.

Lu sur : http://www.kolesa.ru/article/pyat-veshhej-za-kotorye-lyubyat-i-nenavidyat-lada-vesta
Adaptation VG

Tag(s) : #Lada, #Vesta, #Top, #J'aime, #Cycle