... Je ne suis pas George Villiers, duc de Buckingham, qui selon les historiens a mené une quasi-existence de contes de fées, capable d’étonner même ses descendants plusieurs siècles plus tard. Je suis étudiant à l’Institut de radiophysique à l’Université de Nijni-Novgorod et je vis selon les réalités russes. Je suis jeune, intelligent, brillant et je comprends très bien que la Lada est notre réalité actuelle et future !
Je laisse pour plus tard les rêves de ma génération et ce d’autant plus que je ne partage pas encore ces rêves. Et ce n’est pas gagné que cela sera une Toyota. Les sages disent que pour s’imposer il faut offrir ce que les autres n’offrent pas encore.
Les concepteurs de la gamme Lada sont probablement devenus sages. Leurs derniers modèles : la Lada Kalina et la Lada Priora attirent l’attention sur les routes même de ceux qui sont convaincus du manque de praticité et de sérieux des véhicules russes et qui préfèrent pour cela les « inomarkis » (les marques étrangères). Bien souvent pourtant ces « miracles du parquet » subissent les « routes » russes. C’est pourquoi j’ai décidé de partager avec vous les impressions laissées par la Lada Kalina break que j’ai eu l’honneur de conduire…
Remplissant avec succès les conditions pour effectuer un essai, j’ai reçu les clés de la voiture… La « beauté » qui se présentait à moi suscitait en moi des sentiments mitigés : si le regard est attiré par la silhouette aérodynamique et presque féminine et l’expression des phares avant inclinés, en général les proportions de la voiture rappellent celle d’une femme immature mais qui promet de devenir une beauté (cette beauté existe sous la forme de la Kalina Sport !). Mais laissez-moi continuer. L’aspect frais et moderne de la voiture est un ravissement pour les yeux. Je pense même que c’est un des facteurs décisifs pour choisir une Lada. J’étais très impatient de pouvoir prendre la place conducteur et c’est ce que j’ai pu enfin faire. « Bravo, Kalina ! ». Tout est à sa place et tombe bien en mains , comme a peut le lire dans de nombreux essais sur internet. L’ordinateur de bord a rapidement affiché la température extérieure « - 20°C » comme pour rendre encore plus indispensable le confort et la douce chaleur de son habitacle ! Mon quotidien s’est encore plus éloigné lorsque j’ai posé mes mains sur le volant. Un volant agréable à regarder et pratique par ses dimensions ou ses possibilités de réglages. Pour le conducteur tout est idéal. Dans les rétroviseurs on voit les autres voitures en taille REELLE. Et c’est pourquoi, d’une certaine manière, on a l’impression de dominer les autres voitures à bord de la Lada, à la fois sur les aspects pratiques, mais aussi d’un autre point de vue. L’essai s’est déroulé le soir à l’heure de pointe et c’est pourquoi la conduite en ville a été pour moi comme une sortie en discothèque… un vrai coup de foudre. La véritable surprise c’est la direction à assistance électrique qui facilite grandement la conduite quand le trafic est dense. Cette Lada répond facilement et avec précision à toute sollicitation de la pédale de gaz ou de freins. Sur chaussée glissante c’est un vrai plus. Petite à l’extérieure, la voiture s’avère étonnamment spacieuse et confortable. Le silence est réjouissant et n’est affecté par aucun craquement des éléments de l’habitacle. Après un certain temps j’ai même constaté qu’une Ford me suivait et n’essayait même plus de me dépasser. Sans doute déroutée. Nous avons donc fait le chemin ensemble. La voiture étonne dans le bon sens. Un ami à moi m’a même dit qu’il avait même pris cette Lada Kalina break pour une « inomarka » : « L’autre jour après l’université j’ai raté mon train et je rentrais à pied dans le noir. Une voiture s’est arrêtée acceptant de me servir de taxi. Quand j’ai commencé à calculer le prix du voyage j’ai demandé au conducteur la marque de la voiture car je n’avais pas réussi à identifier cette voiture étrangère. J’ai vraiment été étonné quand il m’a répondu que ce n’était pas une « inomarka » mais NOTRE LADA Kalina break ».
Vous pouvez en tirer vos propres conclusions. Cette prise en main d’une heure m’a donné énormément de plaisir mais elle a eu une fin. Je n’ai fait que conduire la voiture (jusqu’à 100 km/h) et n’ai pas eu le temps de voir ses autres qualités. Ce qui est clair, c’est qu’elle ne m’a pas donné envie de penser à une autre « inomarka » et c’est ça qui est très intéressant ! La Lada symbolise le meilleur choix ! Et je suis sûr qu’il n’y pas qu’AVTOVAZ qui sera d’accord avec cela. J’ajouterai seulement que, de retour à la maison tard dans la nuit, je me suis allongé sur le canapé et qu’en retenant mon souffle j’ai essayé de m’imaginer au volant d’une Lada Kalina Sport...
Lu sur : http://www.lada.ru/warmstories/open_vote/vs_28862.html
(01ère place : Roman Monakhov, Dzerzhinsk)
Adaptation VG