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En 1961, FSO reçoit l’autorisation d’augmenter la production de la Syrena jusqu’à 10-15 mille exemplaires par an. Cela signifie que le véhicule va quitter l’âge de l’enfance pour grandir et devenir une vraie voiture. Ce niveau de production va nécessiter un tout autre niveau technologique et un certain nombre de modifications. Ces dernières ne peuvent pas toutes être effectuées en une seule fois et vont être effectuées par étapes (d’où la sortie de 7 modèles de Syrena en 8 ans).

Cela commence par l’amélioration de la carrosserie. Les portières sont raccourcies et des seuils de portes recouverts de feuilles d’aluminium font leur apparition, le panneau de porte de coffre est également raccourci, les flancs reçoivent des baguettes décoratives et la peinture est améliorée. Pour réaliser cette carrosserie, un processus de soudage industriel semi-manuel est finalement employé et les panneaux de carrosserie sont formées en utilisant des matrices.

La production de la Syrena modernisée, le modèle 102, est lancée en 1962. Elle se présente vraiment très bien et reçoit de bonnes critiques de la part des journalistes de « Motor » - le seul magazine automobile de l’époque. Mais comme son moteur bicylindre deux temps peu puissant ne lui offre pas des performances suffisantes, on a essayé de lui adapter un groupe motopropulseur complet de Wartburg 1000. Ce modèle, Syrena 102S, n’a été construit qu’à 141 exemplaires.

Après le démarrage de la 102, les ingénieurs décident de se consacrer à l’esthétique extérieure et intérieure et à l’amélioration du châssis. Sont modifiées, par exemple, les prises d’air de l’habitacle, les essuie-glaces, les feux arrière, le chauffage est amélioré, des matériaux de meilleure qualité sont employés, le démarreur et la suspension sont revus. Ces changements se comptent par dizaines. Ils apparaissent avec le modèle 103, qui fait ses débuts en 1963 (également sur le modèle 103S à moteur Wartburg 1000 de 1964 produit à 391 exemplaires).

En fait, c’est avec la Syrena 103 que la production en grande série de la Syrena débute réellement. Tous les modèles précédents souffraient de défauts. Leurs utilisateurs l’ont appris à leurs dépens car le nombre de pannes des premières Syrena était énorme.

Légende des photos :

• Les débuts de la Syrena ont été difficiles et la voiture était pleine de défauts. Ce n’est qu’avec le modèle 102 (en photo) qu’on peut dire qu’elle s’est améliorée.

Lu sur : http://yojo2.ovh.org/kpm/zdj/2006-08-21.JPG
Adaptation VG