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VAZ-1117 : en quête de volume.

Il s’est écoulé cinq ans depuis la publication des premières informations sur la Kalina break dans Za Roulem. Elle a été présentée au grand public au salon de Moscou MIMS 2004. C’est cette année en 2007 que sa fabrication et sa commercialisation vont commencer.

Comme c’est souvent le cas en Russie, la berline tricorps a été la première carrosserie de la famille Kalina a être lancée. Ensuite est apparue la berline bicorps qui a permis au constructeur d’investir le marché européen (on envisage en effet de commercialiser la majorité des Kalina 1119 à l’export). Dans notre pays outre les berlines tricorps, les breaks jouissent d’une très grande popularité. Ils sont plus vaste et peuvent accueillir plus de bagages que les berlines. Ce sont à nos yeux des voitures permettant de transporter à la fois des personnes et des charges assez volumineuses. Mais de nos jours en Europe, les breaks constituent en quelque sorte une carte de visite de leur propriétaire. Ils ne considèrent pas le volume et la capacité de chargement comme essentiels. Ils préfèrent le confort et l’esprit pratique. C’est dans ce sens que les créateurs de la Kalina break ont travaillé.

Il s’agit là d’un changement d’orientation et la voiture ne produit pas en effet une impression de voitures spacieuse. De profil elle a quelque chose entre la berline bicorps et le break : la lunette arrière est fortement inclinée et le porte à faux peu important. Mais malgré sa taille modeste, le volume du coffre une fois les sièges rabattus permettra de transporter un colis encombrant. L’empattement mais aussi la longueur totale de la voiture sont identiques à la berline. Cela a permis de faire des économies en matière d’emboutissage : le partie arrière du plancher est la même que sur la 1118.

Cela dit, la grande porte de coffre est quand même le signe qu’il s’agit bien d’un break et non d’une hathcback. Elle remonte plus haut et empiète largement sur les flancs de la carrosserie. La probabilité que la poussière et les gaz d’échappement pénètrent à l’intérieur de l’habitacle est réduite au minimum. Pour un break c’est particulièrement important car dans la mesure où l’ouverture de coffre est importante et que le coffre n’est pratiquement pas isolé de l’habitacle. Un autre intérêt de cette solution est que la vue vers l’arrière est totalement dégagée car il a été possible d’installer une lunette arrière très grande.

Selon les standards mondiaux, les dimensions du coffre de la Kalina break sont très modestes : 360 litres sous tablette (400 litres dans la berline). Si vous la retirez le volume passera à 500 litres, et si en plus vous rabattez la banquette il passera à presque 700 litres utiles (sans dépasser le niveau des vitres latérales). Le seuil de coffre est légèrement plus élevé que le plancher. Il est donc nécessaire de soulever un peu plus les bagages lors du chargement du coffre. De plus lorsque les sièges sont rabattus le plancher n’est plus totalement plat.

La partie avant de la voiture, ni à l’extérieur, ni à l’intérieur ne se distingue en rien des Kalina habituelles disposant des autres carrosseries. Même la banquette arrière provient de la berline cinq portes. Elle est accueillante pour trois personnes. Vous n’y jouerez pas des épaules avec vos voisins. Et dire que la voiture ne fait que quatre mètres !

Sous le capot de ce break vous retrouverez l’habituel moteur 1,6l. Les roues, des 175/70R13, et la suspension sont aussi les mêmes que sur la version de base. Par conséquent les impressions au volant du break doivent être les mêmes que dans les autres Kalina. Et c’est le cas. La suspension n’est pas plus rigide et le confort identique.

Point particulier : la visibilité arrière. Elle est plus importante que par exemple sur une Lada 111. De plus la lunette arrière est plus proche du conducteur. C’est pourquoi la vision périphérique est plus large et il est facile de se garer. La zone d’essuyage de l’essuie-lunette, 180 degrès, est largement suffisante ! D’ailleurs vous ne vous en servirez pas trop souvent car ce n’est qu’au-delà de 120km/h que la pluie commence à encrasser la lunette arrière.

Le coffre s’ouvre par le biais d’un bouton situé dans l’éclaireur de plaque arrière (et l’on peut aussi l’ouvrir depuis l’habitacle). Il s’ouvre très haut : même une personne de grande taille ne risquera pas de s’y cogner. La tablette se soulève en même temps pour faciliter l’accès au coffre. On peut ferme le coffre par une poignée intérieure qui restera toujours propre.

Nous n’avons pas réussi à trouver des chemins poussiéreux et nous croirons donc sur parole l’usine sur le fait que la poussière n’envahit pas le coffre comme sur d’autres modèles. Nous n’avons pas non plus ressenti d’odeurs de gaz d’échappement. Pour les conclusions définitives nous attendrons d’essayer une voiture produite en série, ce qui est prévu cette année.

La Kalina break est la voiture la plus pratique pour la famille. Avec son lancement, Avtovaz achève la série des Kalina.

Les plus : Uniformisation des pièces avec les autres modèles de la gamme. Compacité. Fonctionnalité. Voiture bon marché.
Les moins : modèle déjà dépassé avant même son lancement. Absence d’airbags et d’ABS.

Lu sur : http://www.zr.ru/content/articles/13856-test_vaz-1117_obemnoje_myshlenije/
Adaptation VG

Tag(s) : #Lada, #Kalina, #1117, #Nouveauté