« Pendant la pandémie, alors que la plupart des essais des nouvelles modèles étaient annulés, j’ai pu finalement tester des voitures que je ne conduis pas habituellement. Cette fois-ci c’est un UAZ Hunter noir qui est tombé entre mes mains ! » écrit Masanobu Ikenohira. Etrangement la voiture lui a beaucoup plu ! Il semble même qu’il a diligemment essayé de lui trouver des qualités.
Le journaliste japonais note ainsi que le siège du conducteur est spartiate - l’assise et le dossier sont assez durs. Vous aurez l’impression d’être assis sur un banc en bois dans un parc avec un mince coussin. Mais en même temps la position est bonne. La voiture n’a pas de compte-tour (incroyable !). Le levier à côté du siège conducteur sert à changer de vitesses mais il y a un deuxième levier à proximité pour enclencher la gamme courte.
Le moteur démarre au quart de tour (ça aussi c’est inattendu !). Son fonctionnement est assez silencieux. Sa cylindrée est de 2,7 litres et il développe 128 chevaux. Il utilise une essence à indice d’octane élevé. Les accélérations sont bonnes : il a du mal à croire que ce « crocodile » de 1,8 tonne accélère aussi rapidement et si facilement ! Cela lui fait penser à une vieille voiture de rallye qui a été transformée en tout-terrain.
La suspension avant est à ressorts et si à l’arrière on trouve des ressorts longitudinaux à lames, cela ne provoque pas d’inconfort. Cinq minutes après avoir démarré, le journaliste a déjà oublié les sièges inconfortables, loue la bonne visibilité et la compacité de la voiture (4,1 mètres de long pour 1,73 mètre de large). De profil, il note que le Hunter a l’air plutôt volumineux car sa hauteur est supérieure à deux mètres. Il est chaussé en pneus russes Kama-219 en 225/75 R 16.
Le Japonais souligne que sa première impression a été très forte. C’est une voiture d’hommes et il s'imagine déjà passer à ce Hunter. Le modèle est rare, attire l’attention, mais avec lui on ne peut pas parler de confort et selon lui ce tout-terrain a plus vraisemblablement été créé afin d’éprouver la résistance de son conducteur. Et il coûte cher au Japon : 3,5 millions de yens (2,3 millions de roubles) et hors taxe ! Alors peut-être que pour cela, il n’en achètera pas.
Lu sur :
https://www.zr.ru/content/news/923898-chudo-chudnoe-uaz-khanter-glazam/
Voir l’article japonais : https://bestcarweb.jp/news/163556
Adaptation VG