Portant le nom de Iessaoul, ce tout-terrain ressemble à un LuAZ mais il n’a pas tellement de points communs avec lui. Il a été conçu par Alexandre Pobelianskiï en 2013.
L’originalité de cette samodelka, réside dans le fait qu’un châssis « prêt à l’emploi » comme celui d’un UAZ ou d’un GAZ-66 n’a pas été utilisé mais qu’on a construit un châssis cage fait-maison. C’est la technique qui est aussi employée lors de la construction de buggies ou de tout-terrains spécialement préparés. Le poids de ce châssis est d’environ 100 kg et il peut supporter une charge allant jusqu’à 7 tonnes.
Une carrosserie de LuAZ-969 - un des premiers modèles avec la partie avant rectangulaire - a ensuite été montée sur ce châssis. Elle a été légèrement modifiée pour s’y adapter. Par exemple, l’arrière a été allongé, les passages de roues agrandis et une petite « bosse » a fait son apparition sur le capot.
Initialement c’est un moteur de LuAZ qui entraînait le Iessaoul, mais il s’est avéré plutôt peu puissant. Il a donc été remplacé par un moteur de Chevrolet Niva. Les réducteurs de roues sont constitués de pignons de KamAZ et de tracteur TT-4. Les amortisseurs et ressorts sont empruntés à une GAZelle et une Niva. La direction vient d’un camion ZiL-130 et les pneus basse-pression d’un KrAZ.
Malgré les apparences, le Iessaoul est loin d’être rapide. Sa vitesse ne dépasse pas les 50 à 60 km/h mais son couple est largement suffisant et c’est ce qui compte le plus car ce tout-terrain est spécialement conçu pour les terrains montagneux et, en particulier, surmonter les étendues de pierres et les rochers qui sont très nombreux dans les Monts Saïan.
Et là, le Iessaoul fait des miracles grâce à sa garde au sol de 500 mm !
Lu sur : http://carakoom.com/blog/samodelnyj-vnedorozhnik-esaul-lish-vneshne-pohozh-na-luaz-no-on-gorazdo-interesnee
Adaptation VG