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Qu’est-ce que les moteurs deux temps et les pantalons patte d'eph ont en commun ? Eh bien, les deux étaient autrefois populaires et ne sont plus produits mais on pourrait bientôt fêter leur résurrection !
"Rängdengadäng" voilà comment les Allemands retranscrivent le bruit distinctif du moteur deux-temps. Un son qui évoque de nombreux souvenirs et en particulier la Trabant. Les pétarades, les volutes bleuâtres à l’échappement et l’odeur d’huile brûlée : ce sont les stéréotypes qui collent à la peau de celle que l’on surnomme « Rennpappe ». Aujourd’hui on trouve encore parfois des moteurs deux temps sur des tondeuses à gazon, des tronçonneuses, des petits bateaux ou des cyclomoteurs. Mais pourquoi n’en trouve-t-on plus sur des voitures ?
Dans les années 30, l’une des première à l’appliquer est la firme DKW. Saab a produit aussi jusqu’à la fin des années 50 des voitures à moteurs deux temps. Mais depuis la fin de la RDA, et donc des Trabant et des Wartburg, plus aucun constructeur ne construit des voitures avec ce type de moteur. Sa puissance et ses rejets d’émissions polluantes de répondent plus au exigences modernes.
Les principaux arguments en faveur de ce type de moteurs étaient pourtant un coût de fabrication peu élevé, un encombrement mesuré et un faible poids. Par sa conception, le moteur à deux temps est en effet relativement simple. Il est constitué de seulement trois composants mobiles : pistons, vilebrequin et bielles. Contrairement au moteur à quatre temps, le système de commande de soupapes n’existe pas chez lui. Le mélange d’essence et d’huile nécessaire à la lubrification du piston et du vilebrequin impose une charge thermique élevée et forte usure du piston. Et par-dessus tout, les gaz de combustion sont extrêmement pollués.
Dépassé le deux temps ? Pas si sûr. Le moteur à deux temps pourrait bientôt renaître comme... moteur auxiliaire pour les véhicules électriques. La start-up américaine EcoMotors s’est lancée dans un projet de ce type. Elle souhaite produire en Chine des moteurs deux temps légers et peu coûteux avec une injection directe et un post-traitement des gaz d’échappement. Le milliardaire Bill Gates est l’un des investisseurs d’EcoMotors. Un bon signe ?
Lu sur : http://www.motor-talk.de/news/im-fernen-osten-knattert-der-zweitakter-in-die-zukunft-t5795361.html
Adaptation VG