Curieux : l’usine SeAZ existe encore. Elle a bien été déclaré en faillite, ses biens transférés à de nouvelles sociétés (Seaz-Avto et Seaz-Aktiv) mais elle n’a pas encore été physiquement liquidée. Dernière initiative en date : la vente de son atelier de peinture en un seul lot... Mais qui aura envie d’acheter ces installations vieilles de 20 ans et inextricablement liées à la chaîne principale. Il n’est pas si simple de dire que l’on va simplement tout « déterrer » pour les transporter dans un autre lieu.
L’usine SeAZ a une valeur de 130 millions de roubles, soit moins de 30 millions de dollars. C’est tout du moins le prix qu’en demandait Maleev en 2010. Mais on ne se bouscule pas. Sergeï Khaïdakine (désormais président de Seaz-Aktiv) est chargé de vendre les pièces de rechanges, diverses installations ou machines-outils. Il n’y a plus aucune liquidité dans l’entreprise. Ce qui reste, c’est la ferraille ! Les rumeurs laissent à penser qu’il y a encore des moteurs chinois en stock.
Mais ce qu’il y a de vraiment amusant dans l’histoire, c’est que SeAZ vient de publier sur internet les photos d'un nouveau produit, certes éloigné de l’automobile, mais qu’il convient de voir : un dispositif à accoupler à un motoculteur, avec un volant d’Oka (!) et un siège en fer. Ne faites pas attention à l’autocollant sur le motoculteur, Oka ne produit que le dispositif !
A découvrir sur le site de SeAZ : http://www.seaz.ru/glavn/production/
Lu sur : http://rusautomobile.livejournal.com/246544.html
Adaptation VG