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On sait que l’Union Soviétique a exporté avec succès ses voitures dans différents pays du monde. Et aujourd’hui encore, une voiture russe fait montre de bons résultats. En 2018, la Lada 4x4 représentait à elle-seule 43% des exportations russes. Bien-sûr, les volumes sont extrêmement faibles comparés à ce qu’ils étaient à l’époque de l’URSS mais le fait est que la « Niva » est toujours demandée à l’étranger.

La Niva a sauvé l’usine après l’effondrement de l’URSS. En 1993-1995, il s’en est d'ailleurs vendue une version très rare et intéressante dans un pays que l’on n’a pas l’habitude de parler quand on évoque les exportations des voitures soviétiques et russes.

Cette version avait été créée spécifiquement pour le marché espagnol et portait le nom de iKRA. Oui, iKra comme caviar en russe… Pour l’Espagne, on avait créé l’une des variantes les plus riches jamais vue de la Niva. Tout était d’un très haut niveau, aussi bien à l’extérieur qu'à l’intérieur.

Le kit carrosserie imposant était en plastique brut, la calandre qui intégrait deux longues portées rectangulaires et des essuie-phares étaient de la même couleur que la carrosserie, et on trouvait aussi une large prise d’air sur le capot qui laissait à penser qu’il y avait un turbocompresseur sous le capot, sauf qu’il n’y en avait pas...

A l’arrière on remarquait aussi l’habillage en plastique peint sur les sorties de ventilation et le toit n’était pas en reste avec un becquet dans le prolongement des gouttières. Le pare-buffle installé à l’avant et les grilles de protection sur les feux arrière sont des accessoires montés après-coup. Les jantes faisaient en revanche partie de l’équipement de série.

Les photos qui illustrent l'article montrent un exemplaire original de Niva iKRA photographié dans une rue en Espagne. On constate qu’après au moins 24 ans d’exploitation dans ce pays au climat plutôt chaud et humide, le plastique du kit carrosserie est intact et aucune trace de rouille n’est visible. La peinture a aussi bien vieilli.

A l’intérieur, les différences résidaient essentiellement dans les matériaux et les options. Les sièges étaient en velours et on pouvait commander un autre volant, un système audio et une teinte différente pour les sièges. Selon certaines informations, il était même possible de choisir une couleur différente et un autre matériau pour le ciel de toit.

La Niva iKRA est une voiture plutôt rare. On ne connait pas exactement le nombre d’exemplaires produits. En Espagne, on voit rouler beaucoup plus souvent de Niva « ordinaires ».

Lu sur : https://zen.yandex.ru/media/id/5b73fd619be7c200a841be5f/nam-by-takuiu-nivu-eksportnaia-niva-ikra-dlia-ispanii-5db6f9326d29c100ae0392a8
Adaptation VG

 

Tag(s) : #Histoire, #Lada, #Niva, #SérieL, #Export, #Espagne