Un taximètre, un lumignon de toit et des damiers... C'est avec ces attributs que l'on pourra à partir du 1er septembre distinguer les taxis légaux, des taxis illégaux. Pour entrer dans la première catégorie, les artisans-taxi vont devoir engager des dépenses qu'ils ne vont pas manquer pas de répercuter sur le prix de la course.
La loi fédérale N°69 qui réglemente l'activité des entreprises de taxis et des artisans-taxi entrera en vigueur le 1er septembre prochain. Elle a été adoptée à la hâte, à tel point que les chauffeurs de la capitale se sont élevés contre elle. Ils ne sont pas d'accord avec les équipements qui devront être obligatoirement installés sur les voitures... d'autant plus que dans le futur, on pourrait aussi leur imposer une teinte de carrosserie unique. Nikolaï Liamov, l'adjoint au maire pour les transports assure que l'investissement reste limité. Les chauffeurs de taxi, au contraire, indiquent que le taximètre seul, coûte au moins 15 mille roubles.
Mais la question la plus importante n'est pas le coût de cette loi mais de son utilité. "Elle est conçue pour améliorer la sécurité des transports, mais en quoi la couleur du véhicule et le taximètre vont l'améliorer ?" s'interroge Evgueni Lvov, le directeur général de la compagnie "Saturn".
Rares sont les taxis privés qui acceptent de se conformer à cette loi. Ils n'ont pas envie d'équiper leur véhicule ou de les repeindre, même avec des damiers. Les entrepreneurs sont prêts à la dépense, mais il ont peur d'être plus facilement "taxés" par les agents de la circulation. C'est la raison pour laquelle tous promettent des manifestations au mois d'août pour contrer cette nouvelle loi... ce qui ne risque pas d'améliorer la circulation dans la capitale !
Lu sur : http://www.zr.ru/content/articles/347072-moskva_zakon_vzal_izvozchikov_v_uzdu/
Adaptation VG