La Jigouli se distinguait par de nombreuses solutions techniques réussies. Certaines d’entre-elles, pourraient indiscutablement s’appliquer aux voitures modernes de dernière génération.
Za Roulem fait le tour de la question en 10 points.
1. Simplicité d'entretien et de réparation. Changer l'ampoule d'un feu ou d'un phare, changer la batterie, régler le jeu des soupapes dans la cour - oui, c'est facile ! Sans dispositif astucieux, sans programme et sans outil spécial. De même, n’importe quel fluide - huile, liquide de refroidissement - convient à pratiquement tous les types de véhicules.
2. Facilité d’utilisation. Au lieu d'écrans tactiles avec des menus, des sous-menus et des barres de défilement - des boutons physiques massifs. Chaque équipement est activé à l'aide d'une touche dédiée. La radio - ici, la ventilation - là : toute manipulation est effectuée sans regarder.
3. Des vitres sans problème. Le conducteur n'est pas « tributaire » de l'électricité - il est possible d'ouvrir une vitre avec une « manivelle » mécanique, même lorsque le contact est coupé. Cette possibilité a permis de sauver de nombreuses vies lors d'accidents de la route, en s’extrayant d'une voiture en train de couler ou en flammes (est-il facile de trouver le bon bouton dans une situation de stress ?). En général, le système à câble est plus fiable que le système électrique actuel.
4. Déflecteurs et microclimat. Les anciens conducteurs se souviennent avec gratitude des « vitres triangulaires en verre », qui s'ouvraient séparément. Elles ont été installées sur les Jigouli jusqu'au modèle VAZ-2105. Ce système peut sembler simpliste, mais il permet de réguler de manière optimale les flux d'air à l’intérieur de la voiture, de sorte que la chaleur n’est presque pas ressentie.
Les conducteurs non-fumeurs, en ouvrant le déflecteur au bon angle, réussissent à lutter contre la formation de buée sur les vitres, et les fumeurs peuvent fumer même sous la pluie !
5. Visibilité. Elle est sans équivoque meilleure que dans les voitures étrangères modernes. Grâce aux montants avant étroits, il n'y a pas d'angle mort. La marche arrière est facile, même pour les débutants : aucun appui-tête ne gêne et les vitres sont immenses.
6. Système de freinage indépendant. Le frein de stationnement de la Jigouli est appelé à juste titre « frein à main » : le levier mécanique se trouve sous la main droite. Cette conception est aujourd'hui activement remplacée par un bouton. Il s’agit d'un système de freinage qui ne dépend ni du liquide de frein, ni du contact mis.
Aujourd'hui encore, de nombreux propriétaires de Jigouli, comme à l'époque, utilisent ce frein à main mécanique pour manœuvrer sur des terrains glissants.
7. Une vraie roue de secours. Les roues de secours sont en train de tomber dans l'oubli. Il y a d'abord eu les « galettes », ces roues de secours de largeur réduite, avec lesquelles il faut rouler moins vite. Et sur certains modèles, il n'y a pas de roues de secours du tout - seulement des kits de réparation, qui ne permettent d'éliminer qu'une petite crevaison.
Dans le cas de la Jigouli, il s'agit d'une roue de secours de taille normale, bien placée dans le coffre. Il est possible de rouler avec une roue de secours de ce type sans restriction, et la notice d’utilisation prescrit de permuter les cinq roues de temps en temps pour qu'elles s'usent uniformément.
8. Il est confortable de dormir à l'intérieur. Si la Jigouli n’est pas si confortable, ces sièges avant peuvent se rabattre au même niveau que les sièges arrière, formant ainsi des places de couchage confortables. C'est pratique pour les voyages en voiture, et tout simplement pour ceux qui ont décidé de faire une sieste sur la route. Avec les sièges anatomiques modernes, on ne peut dormir qu'assis.
9. Démarrer à la main. Aujourd'hui, personne ne se souvient de ce qu’est un « démarrage à la manivelle ». C’est quelque chose qui est impossible avec les voitures de nos jours. Mais les Jigouli dont la batterie est déchargée peuvent être démarrée sans aucune aide extérieure.
10. L'essence AI-95 n'est pas nécessaire. À l'époque, l'AI-92 était considéré comme un carburant à indice d'octane élevé, et les Jigoulis n’avait pas besoin du tout d’AI-95. Aujourd'hui, la possibilité d'utiliser sans crainte l'AI-92 est un grand avantage pour les conducteurs aux moyens limités.
Lu sur : https://www.zr.ru/content/articles/929080-chem-zhiguli-luchshe-inomarki/
Adaptation VG