Aucune nation n'a fait autant pour la culture polonaise que les Italiens. La série télévisée polonaise « Krolowa Bona » (Bonne Sforza, fille du duc de Milan, reine de Pologne par mariage) a amené la culture italienne dans le pays, Orciari a enveloppé la FSO Polonez de spoilers, et un certain Rocco a fait un film faisant la promotion de la Pologne. Des années plus tard, le film et les spoilers sont devenus cultes et ont leurs propres fan-clubs.
Lorsque Joanna Szczepkowska a annoncé la chute du communisme en juin 1989, on travaillait depuis longtemps chez FSO sur une nouvelle version de Polonez. Peu de temps après se sont ouverts les frontières et l'accès aux marchés étrangers des voitures d'occasion. Il était enfin possible d'acheter ce que l'on voulait (et ce que l'on pouvait se permettre), et pas seulement ce que l'Etat nous permettait. Pour les constructeurs automobiles nationaux, qui jouissaient jusqu'alors d'une position de monopole privilégiée, ce fut une période de mise à l'épreuve. Avec le slogan « Vérifiez ! » l'usine jouait son va-tout, exposant tous les atouts dont elle disposait et les clients ont pu le vérifier. La Polonez rajeunie a conquis le marché. Pour s'en convaincre, il suffit de constater que dans la première moitié des années 1990, elle a régné en maître sur le marché polonais à la fois dans les statistiques de ventes de voitures neuves et dans le classement des modèles les plus fréquemment volés.
Comme l'a déclaré l'usine, il a fallu 300,000 heures de travail pour mettre au point le Polonez Caro. La nouveauté la plus visible était la jupe avant entièrement redessinée, grâce à laquelle la Polonez est redevenue attrayante. La presse spécialisée a souligné le caractère aérodynamique de l'avant modifié du véhicule et sa modernité. Les phares et les clignotants étaient visuellement unifiés grâce à la dissimulation de ces derniers derrière un verre transparent. Ces éléments étaient complétés par des pare-chocs en plastique de conception nouvelle et par une partie arrière stylisée. Le budget limité n'a pas permis d’en faire plus mais même ces changements stylistiques mineurs ont permis à la Caro de s'imposer sur le marché comme une nouvelle voiture. La Polonez vieillissante était de retour dans le jeu. Le moteur diesel tant attendu, le XUD atmosphérique originaire de France, faisait également son apparition. En outre, un moteur Ford deux litres essence était disponible en nombre limité, rappelant la Polonez 2000 et son moteur italien.
En fin de compte, les clients ont voté avec leur porte-monnaie et l'ancien modèle rafraîchi a été un succès. Malgré cela, l'usine savait que les jours de la Polonez étaient comptés. En fin de compte, sous ces quelques changements visuels, elle restait une « Borewicz » archaïque, dont la mécanique était déjà dépassée lors de sa présentation à la fin des années 1970. En 1992, un document interne de FSO concernant le développement de la Polonez mentionnait : « En raison des possibilités limitées de développement de la carrosserie (...) il est nécessaire de commencer à travailler sur un successeur de la Polonez-Caro dès que possible. (...) Il faut savoir qu'aucune des entreprises automobiles occidentales n'est intéressée par le lancement de la production d'un véhicule moderne et polyvalent. Il faut savoir qu'aucune entreprise automobile occidentale n'est intéressée par le lancement de la production d'une voiture moderne et compétitive chez FSO.Nous devons lancer une telle voiture nous-mêmes ». Même si les chiffres de vente augmentaient, les revenus de l'usine ne permettaient pas le développement d'un nouveau modèle. Cela s’est terminé, comme toujours, par de nouvelles modifications et par le replâtrage de la voiture existante.
La nouvelle carrosserie a reçu un accueil très positif. Le plus grand fléau de la Caro était le moteur, ou plutôt son « absence ». Le vieux bloc Fiat avait été continuellement modernisé, mais jusqu'à la fin de sa vie, il avait gardé ses plus grands défauts : un vilebrequin à trois paliers et un simple arbre à cames. Le tic-tac des poussoirs de soupapes en complétait la saveur. Malgré le système d'injection en option les performances restaient médiocres et la consommation de carburant élevée. En outre, la suspension et le système de freinage ne valaient pas mieux que le moteur. La conduite de la Polonez procurait des sensations inoubliables, même en roulant au pas. Le moteur, en montant dans les régimes, gémissait de manière effrayante et la suspension bancale, qui rappelait celle d'une Fiat 1300/1500, vous permettait de revendiquer le titre involontaire de roi du drift dès le premier virage... Les freins à disque, impressionnants dans les années 60 sur la Duzy Fiat étaient, 30 ans plus tard sur la Polonez plus lourde, consternants par leur manque d'efficacité. À l'époque, on était conscient de tout cela et on a décidé de s'attaquer à la question de l'efficacité de la voiture.
Le premier lifting de la Caro ne s'est pas fait attendre. Pour commencer, la suspension a été modifiée et les voies élargies de 6 cm, ce qui a permis non seulement d'améliorer sensiblement la tenue de route de la Polonez, mais aussi de la rendre plus maniable. En outre, sont apparus un nouveau pare-brise et un nouveau tableau de bord. Ces modifications ont épuisé les capacités financières de l'usine. Pour poursuivre la modernisation de la Polonez, il a été décidé de chercher de l'aide parmi les solutions prêtes à l'emploi. disponibles à l'étranger. Les Anglais sont venus à la rescousse offrant à la fois un système de freinage amélioré (Lucas) et un nouveau moteur (Rover). C'est ainsi que le hit de l’usine de Zeran a commencé à faire montre de capacités d’accélérations et de freinage acceptables.
Les années 1990 sont aussi l'époque où la Polonez a pu enfin être équipée de de tout le nécessaire. Grâce à cela, la production polonaise a pu concurrencer efficacement les véhicules étrangers. L'un des équipements les plus désirables était le package développé par les stylistes italiens de l'entreprise Orciari. Il coûtait la somme substantielle de 1,200 zlotys La Caro n'était pas plus rapide avec ce kit carrosserie mais elle avait cette allure sportive qui, dans les années 1990, était connue sous le nom de tuning. Le kit avec spoilers incluait souvent des jantes en alliage (produites par TIP-TOP ou d’importation presque 50 % plus chères). Il est vrai que les petites jantes de « treize » se perdaient dans cette carrosserie encombrée de protections en plastique, mais pour la plupart des acheteurs, elles constituaient un élément de style indispensable. Pour compléter ce pack sport de la Polonez, il fallait commander des sièges Inter Groclin. Ainsi gréée, la Polonez se transformait en objet de désir et d'envie sur tous les parkings de d’immeubles, surclassant souvent les voitures d'occasion occidentales.
Certes, pour l'équivalent de ces équipements, on pouvait acheter une climatisation Alex, qui garantissait un voyage confortable quelle que soit la température extérieure. Toutefois, si l'on en juge par l'offre de voitures climatisées sur le marché de seconde main, on peut conclure que pour les Polonais autochtones et moustachus des années 1990, le style et le paraître étaient plus importants que le confort de conduite.
Il fallait parler d'un véritable souffle de modernité avec la présentation du modèle MR93. En haut de la liste des prix, on trouvait unité moderne de conception Rover. Sa faible cylindrée (1,4 litre seulement) était compensée par quatre soupapes par cylindre et une injection multipoint. Pour que personne ne doute de ce qui se cachait sous le capot, des autocollants supplémentaires avaient été apposés sur le hayon, en lettres rouges soulignant les caractéristiques uniques (du point de vue de FSO) de ce moteur de pointe, qui franchissait la barre magique des 100 ch. Cela ne faisait pas de la Polonez une fusée, mais cela garantissait que le véhicule ne se ferait pas (trop) semer par les voitures étrangères au passage du feu vert. Dans la pratique, le petit moteur avec une culasse multisoupapes ne correspondait pas tout à fait au caractère de la Polonez. Pour en tirer la quintessence, il fallait que l'aiguille du compte-tours s'aventure dans des zones totalement nouvelles pour les conducteurs de Polonez. Là où le moteur de « série » gémissait et disait qu'il n'en pouvait plus, le « Rover » grognait agréablement et commençait à montrer ses griffes.
Mais en choisissant le moteur le plus puissant chez le concessionnaire, il fallait accepter l'impossibilité d'équiper la voiture d'un système de climatisation ou de la direction assistée. Comme déjà mentionné plus haut, les braves Polonais, habitués par les années de communisme au labeur et à la corvée, plaçaient le confort au second plan. Quoi qu'il en soit, le conducteur recevait en série un volant faisant le diamètre d'une pizza familiale, ce qui facilitait considérablement les manœuvres dans les parkings de marchés qui poussaient comme des champignons après la pluie. Il semble qu'une description plus détaillée de la manière dont la Polonaise se conduit - serait un peu comme expliquer à un Polonais le goût du bortsch polonais. Tout le monde le connait, même s'il ne l'aime pas et n'en mange pas lui-même. Telle est la caractéristique des symboles nationaux.
Au milieu des années 1990, la Polonez semblait n'avoir besoin d'aucune publicité. En Pologne, elle avait un statut similaire à celui du Coca-Cola dans le reste du monde. Elle était reconnaissable par n'importe quel compatriote de n'importe quelle région de Pologne. Et pourtant, soudainement, grâce au Premier ministre Waldemar Pawlak, la Caro s'est retrouvée sur les lèvres de tout le pays. Le président du Parti populaire polonais (PSL), en pleine possession de ses moyens mentaux, a décidé que la flotte officielle serait composée de... Polonez. Les véhicules ont été aménagés selon les directives du BOR, après quoi, à la lumière des projecteurs, une cérémonie de remise des clés a eu lieu dans les locaux de l'usine. La légende veut que sur les cinq voitures reçues à l'époque, seules trois soient arrivées au siège du BOR. Des années plus tard, il s'est avéré que le Premier ministre n'utilisait les Polonez que pour les derniers kilomètres de ses déplacements vers les lieux où les journalistes l'attendaient, utilisant, en règle générale des voitures plus modernes (lire : confortables et fiables). Les « Poldek » du gouvernement, pour souligner leur prestige et leur caractère unique, étaient bien sûr équipées du pack Orciari !
D'où vient l'association du bureau de style italien Orciari et de FSO ? Aucune réponse claire n'a été trouvée, et rien n'indique qu'il y ait une histoire unique derrière cette association. Pour faire simple, dans la réalité du marché libre, les Italiens ont probablement offert le prix le plus bas pour le développement de ce kit carrosserie. En outre, il a été créé de la manière la plus rudimentaire qui soit, sans modifier aucun des composants existants de la Polonez et en ajoutant seulement des éléments supplémentaires, ce qui s'est traduit directement sur les coûts de production limités. Le site web d'Orciari existe toujours sur l'internet, mais il semble aussi poussiéreux que la Polonez lui-même, car les dernières nouvelles datent de plusieurs années. Nous avons essayé de contacter le bureau italien, mais nos tentatives ont été infructueuses.
En revanche, il est intéressant de jeter un coup d'œil à l’offre de l'entreprise. Parmi les kits carrosserie, celui de la Polonez est introuvable, mais un ensemble pour la Great Wall chinoise ou l’indienne Tata est disponible, ou des raretés telles que la face avant de la Golf II, avec une prise d'air qui cache les phares derrière des lamelles mobiles. Le package de la FSO n'est pas si spectaculaire. Aujourd'hui, cependant, il semble merveilleusement has been, et sur l'échelle de l'excentricité, il se situe quelque part entre une pochette en cuir et une grande cravate en polyester colorée portée par les hommes de portée par Waldemar Pawlak. Le prochain président du conseil des ministres, Jozef Oleksy, n'a pas apprécié le patriotisme du leader du peuple et a retiré les véhicules de Zeran du parc officiel. Aujourd'hui, des années plus tard, la légende du gouvernement aux Polonez est toujours vivante. D'après les déclarations des vendeurs, il s'avère que pratiquement toutes les Caro les mieux équipées de ces années-là, ont été construites à la demande du Premier ministre.
La résurrection et le succès commercial de la Polonez dans la première moitié des années 1990 n'ont pas été uniquement le résultat des changements effectués par l'usine. Soyons réalistes : toutes ces mesures n'auraient servi à rien sans le prix de la Polonez. La possibilité d'acheter une grande voiture neuve au prix d'un véhicule d'occasion d’origine étrangère a incité de nombreuses personnes à choisir les productions de FSO en étant pleinement conscients de leurs défauts. Pour le prix, on gagnait une relative tranquillité d'esprit. Il est vrai que les Polonez n'étaient pas irréprochables, mais même en cas de panne, les pièces détachées se trouvaient partout, pour quelques groszy et n'importe quel mécanicien pouvait se charger des réparations. Avec les voitures plus compliquées de production occidentale, ce n'était pas si évident. Malgré cela, à la fin de la dernière décennie du siècle dernier, il n'était plus possible de cacher le caractère dépassé de la Caro et même son prix, qui représente une fraction de la valeur des voitures occidentales n'attirait plus les clients dans les halls d'exposition.
Au contraire, aujourd'hui, des personnes de plus en plus jeunes prennent le volant et se lancent dans l'aventure. Lorsqu'ils cherchent leur première voiture classique pour leur garage, ils regardent d'un œil bienveillant une voiture produite par FSO. Ils ne se souviennent pas des rues pleines de Polonez et de la lutte au quotidien contre leurs défauts, et dépourvus de ces préjugés, ils voient les côtés positifs de la voiture et ses connotations de l'époque du rideau de Fer. C'est formidable qu'il y ait des gens capables de rechercher les spécimens les plus précieux, d'en prendre soin et de montrer ainsi que la Pologne a connu un jour une période de prospérité.
Contrairement au film mentionné dans l'introduction, dans lequel Rocco présente les charmes de notre pays, la Polonez n'est reconnue pratiquement qu'en Pologne et ce n'est qu'ici qu'elle a de la valeur. Tout le monde conviendra que c'est une bonne chose que ce ne soit pas le contraire.
Légende des photos :
- L'auteur du nom Caro était Jaroslaw Dubaniewicz, alors chef du département de la publicité de FSO, et aujourd'hui un célèbre artiste de doublage pour le cinéma. Il se souvient : « Je me suis réveillé et j'ai dit : « Il faut l’appeler Caro ! ».
- Le kit carrosserie Orciari était disponible soit peint soit noir.
- Jan Politowski, Cezary Nawrot, Antoni Kasznicki et Zbigniew Kowalczyk ont travaillé à la modernisation de la Polonez.
- Le moteur Rover ne faisait pas de la Polonez une voiture de sport, mais il lui garantissait de ne pas être la plus lente.
- Plusieurs clés étaient nécessaires pour faire fonctionner la Polonez. Plus une télécommande pour l'alarme et l’indispensable porte-clés.
- Jusqu'en 1993, les propriétaires de Polonez ne savaient pas qu'une voiture pouvait avoir des des bouches d'aération centrales.
- La Caro Orciari en pleine action. N'essayez pas de le faire vous-même. Nous avons engagé un cascadeur pour prendre cette photo.
- Rover, Orciari et Polonez - une telle combinaison est le Saint Graal de tout fan de FSO. Le lettrage rouge sur fond noir avait un statut similaire à la lettre « M » sur une BMW.
- Les pilotes d'essai de FSO voyaient Varsovie sous cet angle. Juste à côté de l'endroit où cette photo a été prise, se trouvait la piste d'essai de l'usine.
- Le nouveau tableau de bord était certainement plus fonctionnel. Cependant, des aspects tels que l'ergonomie ou la qualité avaient été négligés, sans parler de l'esthétique.
- En théorie, toutes les Caro étaient équipés de clignotants blancs. En pratique cela variait.
- La magie de l'inflation. Aujourd'hui, ceux qui ont pris soin de leur Polonez et l'ont conservée en parfait état, peuvent, après de nombreuses années, la vendre pour un montant similaire à celui auquel ils l'ont achetée.
- Un semblant de nouveau modèle a été créé avec des mesures minimales. Le plus grand mérite revient à la face avant modernisée.
- Les vitres électriques étaient souvent montées par les propriétaires après coup, comme un accessoire destiné à accroître le prestige de la voiture.
- Les accessoires de la société polonaise Heko était un excellent complément au kit carrosserie italien Orciari.
- Le travail sur le nouveau modèle a commencé dans les années 1980. La modernisation de la carrosserie a été confiée aux ingénieurs Kasznicki et Kowalczyk.
- Le levier qui dépasse du tableau de bord est l'élément le plus caractéristique de l'intérieur de la Polonez.
- Lorsque l'on voit avec quelle ineptie d'autres constructeurs post-communistes ont tenté d’actualiser leurs voitures, la modernisation de la Polonez s'avère très réussie.
- Pèlerinage à la Mecque. Une visite devant les panneaux de l’usine de Zeran est un devoir pour tout propriétaire d'une FSO de collection.
- Le fait que le moteur archaïque de la Duzy Fiat ne soit pas adapté à la Polonez, était connu dès la présenation de la « Borewicz » en 1978. Les ingénieurs ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour s'assurer que le vieux moteur répondait aux normes écologiques et aux attentes des clients.
- Aujourd'hui encore, Heko se targue d'être une entreprise polonaise aux capitaux entièrement nationaux. Le drapeau américain ne fait que le confirmer.
- La lettre « i » signifiait qu'il s'agissait d'un modèle plus puissant. Dans la pratique, le moteur à injection était équipé d'un catalyseur et avait donc moins de chevaux que les versions à carburateur.
- Vous souvenez-vous qu'après l'effondrement de Daewoo, la production de voitures a repris sous la marque FSO ?
- Lors de l'installation du pack Orciari, il fallait remplacer les halogènes. Ils étaient de tailles différentes.
- Le réservoir de liquide lave-glace primitif montre l'ancienneté de la conception.
- Jusqu'à l'apparition de la Caro, les modèles FSO successifs étaient étiquetés de l'énigmatique abréviation MR ainsi que l'année suivante. Dubaniewicz considère encore aujourd'hui l'invention de ce nom comme sa plus grande réussite.
- On a envie de voir une Muscle Car face à Manhattan.
- L'espace libre sur la console à côté du levier de vitesses aurait pu être occupé par les interrupteurs d'équipements optionnels. En pratique, ils étaient vides sur la plupart des Polonez.
- Personne ne pensait que FSO pourrait s'adapter aux conditions de l’économie de marché. À la surprise de beaucoup, c'est le contraire qui s'est produit.
- Polonez a toujours été associé à Varsovie. Les couleurs rouge et jaune font-elles référence au drapeau de la capitale ?
- Après avoir été équipé d'un convertisseur catalytique, Polonez a commencé à respecter les normes environnementales de base.
- Le kit carrosserie de la Polonez a été un épisode mineur pour Orciari. Cependant, il était « cohérent sur le plan stylistique ».
- À partir de la modernisation de 1993, le Caro a été équipé de roues plus espacées. Cela a eu un impact non seulement sur la traction, mais aussi sur l'esthétique.
- Le verrouillage d'origine de la boîte de vitesses ne dissuadait pas les voleurs. La Polonez était la voiture la plus fréquemment volée en Pologne.
- Optimisation des coûts. Au lieu de développer de nouveaux pare-chocs, les éléments d'Orciari étaient ajoutés aux plastiques existants.
- Voici l'une des solutions les moins évidentes sous le capot de la Polonez Caro équipée d'un moteur 1.6, à savoir un thermostat situé dans le système d'admission.
- Le tout nouveau design du combiné d'instruments est de loin l'élément le plus fort et le plus esthétique de la voiture.
- Le nom Caro a d'abord été mal perçu. Le directeur Tyszkiewicz a fait valoir qu'il était sans équivoque associé à quelque chose d'onéreux et d’exclusif, c'est-à-dire l'opposé de ce qu'était la Polonez.
- Le prototype final de la Caro était équipé de phares provenant de la Peugeot 405. Etait-ce dû au manque de disponibilité d'un produit polonais - on ne le sait pas.
- L'usine a laissé entendre que la Polonez était meilleure qu'on ne le pensait. Compte tenu de la qualité finale du produit, qu'en pensez-vous ?
Lu sur : https://classicautomag.pl/klasyki/wloski-atak-na-polske-471873
Adaptation VG